Temps de merde

Publié le 12 mai 2008 par Jfa

Je ne me souviens pas d’un printemps aussi pourri à Nice. Quelques rares et malheureux jours de soleil et, depuis le 21 Mars, du vent ou de la pluie, de la grisaille et un fond de l’air qui reste frais.

“A quoi sert l’cochonnet si t’as pas les boules ?” (citation de A. B.) A quoi bon des ponts et des jours fériés si c’est pour rester claquemuré chez soi, regrettant que le chauffage ait été coupé, dans l’attente angoissée (et presque toujours déçue) du bulletin météo du lendemain ? Joli mois de mai, quand reviendras-tu ?

L’anniversaire d’un an de sarkozysme est même boudé par le ciel et le thermomètre.

Notez qu’il n’y a pas que le climat qui soit cul par dessus tête en ce moment. Notre Président se présidentialise, François Fillon fait rire les USA avec son anglais de collégien, le pouvoir d’achat s’éloigne tous les jours un peu plus, comme l’âge de la retraite, JL Borloo (un comble) veut des éthylo-tests dans tous les débits de boissons, et même le PS qui essaie d’avoir des idées avec sa déclaration de principes, étouffant au passage la revendication du mandat unique…

On voit même un leader “révolutionnaire” passer tout l’après-midi du dimanche chez M. Drucker, jeune dans une émission pour vieux. Décidément, avec Sarkozy, c’est vraiment le changement! On voit même, Everest de l’humour, les jeunes UMP commémorer Mai 68, ce qui prouve bien que chez ces gens-là, Monsieur, on n’a peur de rien.

Vraiment un temps de merde et, comme disait la sirupeuse Brenda Lee: “I’m sorry”.