Sous ce titre particulier qui frise l’indécence se cache un film : La Vague.
Sorti en 2009, La Vague de Dennis Gansel est une fiction qui met en scène un professeur d’histoire anarchiste et allemand qui, dans le cadre d’un cours sur l’autocratie, décide d’enseigner cette notion par l’apprentissage et l’action plutôt que par la théorie. Il transforme alors sa classe en une petite unité autocrate en demandant à ce que soit désigné un chef et assigné un uniforme. Si l’enseignant souhaitait avant enseigner aux élèves les rouages d’une autocratie dont ils croient le retour impossible, il ne perçoit pas que, une fois le cours terminé, le jeu continue. Le scénario se fonde alors sur la notion de trouble entre ce qui est dans le jeu, hors-jeu ou plus du jeu.
Voilà, c’est ça, c’est exactement ce que je recherche dans un film, c’est-à-dire un film qui me divertisse, me fasse réfléchir & m’en mette plein la vue au niveau de la photographie et des musiques.
La Vague est un long métrage intelligent, qui remet en question, qui dérange, un film qui nous montre que l’histoire peut encore se répéter & cela à n’importe quel moment ; il est aussi question du rôle des professeurs dans l’éducation pédagogique des élèves.
Outre le message que transmet le film, il doit aussi tout à la bonne prestation des acteurs ainsi qu’à une mise en scène propre, au point, juste ce qu’il faut pour ne pas voir défiler les heures.
Une prise de conscience nécessaire et terrifiante.