Castle // Saison 6. Episode 14. Dressed to Kill.
Cette semaine dans Castle, Ella Hayes, assistante de Matilda King, la rédactrice en chef de Modern Fashion, est assassinée. Alors que Beckett avait déjà posé une fois pour
Matilda, les deux femmes vont se retrouver à la fois pour l’affaire de la semaine mais aussi pour quelque chose de plus personnel. En effet, depuis pas mal de temps maintenant la série prépare le
mariage de Castle et de Beckett. Du coup, c’était une occasion rêvée pour que Beckett essaye une robe de mariée et s’en voit offrir une de la part de Matilda elle même. Comment
ne pas tomber sous le charme de Frances Fisher (Touch, Eureka) parfaite dans le rôle de cette éditrice de magazine. Ce qu’il y a d’ingénieux
dans cette histoire c’est tout l’aspect émotionnel que cela dégage du point de vue de Beckett. Je ne m’attendais pas du tout à ce que la série puisse créer un tel lien entre ces deux femmes qui,
au premier abord, n’ont rien en commun. Mais cette relation qu’elles ont m’a beaucoup plu, c’était même touchant à un moment. Beckett commence aussi à se rendre compte que finalement elle ferait
une très belle mariée et qu’elle serait parfaite avec Castle. La scène finale de l’épisode est là pour rappeler tout ça. La sincérité de la série dans cet épisode m’a beaucoup
surpris dans le bon sens du terme.
En tout cas, « Dressed to Kill » fait clairement partie de ce que Castle peut faire de mieux. Et pourtant je ne m’y attendais pas du tout. Il s’agit
par ailleurs du premier épisode de la série mis en scène par Jeannot Szwarc, habitué de Fringe et Smallville. L’esthétique qu’il apporte n’est
pas forcément différente mais il s’approprie malgré tout l’univers de Castle avec dextérité et en fait quelque chose d’assez intime. Notamment dans les scènes de Beckett. Nous allons également
comprendre ce qu’il s’est passé au fil des minutes qui passent. Le but n’était certainement pas de faire un épisode centré sur une affaire policière. Cette dernière n’est qu’une excuse à tout le
reste et le développement des personnages. Tout cela est beaucoup plus passionnant. Nous plonger dans l’univers des magazines de mode est également une bonne idée. Cela permet aux scénaristes de
s’amuser et de varier les plaisirs. Je trouve dommage quand Castle ne nous emmène pas dans d’autres univers que ces rues sombres du coup, le fait que l’on nous emmène dans un
magazine change un peu la dynamique et bouscule aussi les réactions de chacun. Sans parler de Beckett qui est le point central de l’épisode.
Note : 7.5/10. En bref, belle occasion de montrer Beckett sous un jour différent.