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Vers une plus grande standardisation des infrastructures informatiques en 2014 ?

Publié le 04 février 2014 par Pnordey @latelier

Les investissements en matière d’infrastructures informatiques doivent se tourner majoritairement vers de meilleures performances des moyens existants.

La priorité pour les entreprises en 2014 sera d’optimiser encore plus les coûts et d’améliorer la performance des infrastructures et des logiciels. C’est en effet ce que révèle le cabinet de conseil McKinsey dans sa récente étude The enterprise IT Infrastructure Agenda for 2014. Le cabinet s’est en effet entretenu avec cinquante directeurs des infrastructures d’entreprise du classement Fortune Global 500. Et parmi les conseils prodigués par McKinsey, on retrouve notamment la nécessité de s’inspirer des fabricants d’électronique grand public –qui achète des milliards de dollars de composants chaque année-, afin de se diriger vers plus de standardisation. Et ce, tout en se méfiant des nombreux risques aussi bien humains que technologiques qui peuvent être liés à l’adoption des logiciels / matériels inadaptés à leurs besoins spécifiques.

Accélérer la transition vers des équipements de nouvelle génération

Malgré les efforts de standardisation qui ont conduit à des gains colossaux en termes de productivité, les systèmes informatiques restent inflexibles et difficiles à étendre –en cas de fusion avec une autre entreprise par exemple-. Dans leur choix d’hébergement des logiciels et des données, McKinsey recommande ainsi aux entreprises de s’inspirer de Facebook ou Amazon, qui ont su développer des systèmes facilement « extensibles » : ils s’adaptent tant à une unité opérationnelle de centaines de personnes qu’à une filiale nouvellement établie, et ce sans adaptation majeure des logiciels et infrastructures. L’étude souligne que l’utilisation généralisée du cloud, technologie largement maîtrisée par les entreprises, accroîtrait la flexibilité des systèmes, et permettrait une réduction des coûts d’hébergement de 50 à 75%. Enfin, l’accent est mis sur la nécessité d’optimiser l’ergonomie des logiciels utilisés au quotidien : nouveaux modèles d’intégration des mails et du calendrier, possibilité d’accès à son ordinateur de bureau à distance, et ce sur supports multiples, à commencer par les tablettes.

Maîtriser le niveau de risque

La transition vers un système IT de nouvelle génération comporte cependant des risques. Elle est un investissement financier et humain majeur, et mal organisée, elle crée beaucoup de frustrations chez les employés. Ils ne jugent souvent le nouveau système qu’au temps perdu à cause des inévitables bugs. Les nouvelles architectures IT sont de plus en plus ouvertes, afin de favoriser l’accès rapide aux informations –base de donnée clients par exemple- et la fin du fonctionnement en silos. Le coût de la sécurité informatique, qui vise à protéger les données confidentielles, s’en trouve augmenté d’autant. McKinsey tire en outre les leçons de l’ouragan Sandy, qui avait mis hors service bon nombre de systèmes IT d’entreprises de la côte Est des États-Unis en 2012 : il apparaît plus que jamais nécessaire de dédoubler les serveurs et les bases de données. La transition et le suivi de la performance des nouveaux systèmes nécessitera donc un investissement humain majeur, et la formation continue des personnels en charge des infrastructures doit être une priorité.


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