Magazine Immobilier
Après la Fondation Gianadda à Martigny, les Musées cantonaux à Sion et récemment la Fondation Pierre Arnaud à Lens, c’est Anzère qui ajoute sa pierre à cette synergie culturelle. Mais cette démarche sponsorisée par Swisscom, ESR et la commune d’Ayent qui ont mis à disposition leurs locaux sur la route de Bonnefille, vise à favoriser l’art des rues.
Je ne sais si dans pour première exposition il s’agit de « peintres » valaisans ou d’étrangers gracieusement invités dans notre canton. Non plus si les projets qui suivront formeront un tout dans la même ligne graphique et si un quelconque scénographe accompagnera leurs démarches. Je me demande simplement si ces expositions forcées vont plaire aux visiteurs de notre station qui viennent au delà des installations sportives, chercher l’ambiance d’un village traditionnel suisse. Car au contraire des autres lieux du canton où il importe de pousser la porte de ces lieux pour être confrontés aux œuvres, là elles s’affichent à la station « Chamossaire » de la navette hivernale. Est-ce un bien et un plus pour l’attractivité d’Anzère.
Chacun des résidents permanents ou occasionnels d’Anzère savent bien que cet expressionnisme qui n’a rien du surréalisme, mais tient plutôt de l’art primaire est le signe avant-coureur d’une certaine sauvagerie qui va s’installer petit à petit sur notre territoire et se concrétiser, dans la mesure où ces incivilités ne sont pas rapidement maîtrisées, pas des vols, des détériorations aux biens et à terme des agressions sur des personnes. Soit notre village est surveillé, gardienné, et entretenu soit c’est le contraire et le signe va vite être compris par ceux qui n’attendent que cela.
Il est donc temps que la Commune soit se dote d’un service d’intervention soit en confie la concession à une des nombreuses entreprises de peintures que compte la Commune, mais il y a urgence. Car c’est bien que la Commune fasse la promotion de son offre touristique et supporte à grand frais Wellness et autres installations sportives, encore faut-il aussi que tout ceci ne soit pas mis à mal et peut-être réduit à néant par des tags et inscriptions sauvages qui vont immanquablement péjorer notre paysage. Car ces signes sont invariablement pris par nos hôtes comme des marques de saleté.
Je vais prier pour que les instances dont dépend la bonne tenue de la Commune comprennent que là aussi il y a une priorité. Et aussi que si le mal est soigné à la racine et dans les heures qui suivent (et ce n’est pas le cas aujourd’hui) cela coûte bien moins cher que lorsque de bien plus nombreux murs le seront.