En passant d’une communauté à l’autre, Robert Kirkman se concentre sur le développement psychologique des différents personnages qui participeront à cette guerre des communautés. Le lecteur en apprend notamment plus sur Ezéchiel, qui ne se limite dorénavant plus à un étrange personnage très théâtral affublé d’un tigre.
Mais, le dix-neuvième volet de la série comics la plus vendue chez nous a beau s’intituler Ezéchiel, c’est une nouvelle fois le personnage représenté sur la couverture qui vient voler la vedette à tout le monde. Depuis son apparition il y a deux tomes, Negan incarne en effet tout le danger qui pèse sur Rick et ses compagnons. La saga ferait d’ailleurs mieux de s’appeler Sleeping Dead tellement les zombies sont aux abonnés absents. Excepté une brève apparition qui vient gentiment nous rappeler qu’ils sont toujours là, prêts à nous bouffer, ils se retrouvent à nouveau relégués au second plan. Cela fait d’ailleurs bien longtemps que la menace principale ne vient plus des mort-vivants, mais des humains et en particulier de ce sociopathe armé d’une batte de baseball. Une intervention surprise de ce dernier contribue une nouvelle fois à faire monter la tension et à prendre le lecteur (et un protagoniste) aux tripes. Malgré quelques facilités que l’on excusera volontiers au niveau du scénario, ce tome fonctionne donc une nouvelle fois à merveille et promet un affrontement intéressant lors du tome suivant.
Un tome que vous retrouverez bien entendu dans mon Top de l’année.
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