Hollande à reculons

Publié le 04 février 2014 par Copeau @Contrepoints

Une nouvelle fois, Hollande a reculé et avec lui tous les médias qui avaient essayé de passer outre dans leurs commentaires à l’importance évidente de La Manif Pour Tous. D’abord avec les habituelles  tentatives de manipulation des chiffres, aussi par l’annonce d’un matraquage policier prévu, espéré et organisé médiatiquement contre des casseurs fascistes qui n’existent que dans les fantasmes récurrents de Valls et Cie, par les tentatives d’amalgame remontant jusqu’au 6 janvier 34, et j’en passe ! Mais ces manifestants sont toujours là, défiant les conventions, défiants les haines recuites des « vieux réacs progressistes » de tous bords, de Mélanchon à Peillon en passant par Najat-Belkacem ou Mamère, défiant un sens de l’Histoire qui n’a jamais été qu’un argument d’ignares haïssant un passé qui démonte leurs mensonges de propagande.

C’est la Manif qui est dans le souffle de l’Histoire, faisant de principes des drapeaux, refusant que l’on brade les racines européennes qui ont fait de l’Occident le modèle démocrate de la grande majorité des pays. Non seulement les communistes chinois ont tourné le dos aux famines et disettes grâce au libéralisme, mais ils portent des trois-pièces cravates. Oui, c’est un signe. Et prétendre que l’Homme ne vit pas que de pain, c’est aussi l’expression d’une transcendance qui renvoie les syndicats rancis croque-morts impuissants aux poubelles de l’histoire, les partis corrompus de petits arrangements entre amis à leurs misérables tabourets d’Assemblée, les sociétés à PDG pourris d’indemnisations et de parachutes doré à leurs jetons de présence.

Des centaines de milliers de gens, ont refusé toute fatalité et se sont levés (bientôt soulevés ?), d’horizons divers, des Bonnets Rouges aux Veilleurs ou aux Pigeons.

Devant eux, le capitaine de pédalo à scooter. Quelque part, cette insolente prétention de libertés rejoint l’exigence de liberté qui est celle, fondamentale, des libéraux.