Magazine High tech
La Wii, c'est une console qui ne m'a jamais paru intéressante - et donc qui est absente de mon salon - avec son trop peu de titres aptes à me voir passer du temps en sa compagnie. Alors, c'est sûr que je regretterai toujours de ne pas pouvoir toucher à Xenoblade Chronicles, The Last Story ou Madworld, mais je suis aussi très heureux d'avoir pu tripatouiller les versions HD PS3 de jeux pourtant à l'origine exclusifs (No More Heroes, Resident Evil Chronicles, Dead Space Extraction), tout comme le titre qui nous intéresse aujourd'hui sur PSVita: Muramasa Rebirth.
Voici donc entre nos mimines un beat them all avec des éléments de RPG (points d'expérience, gain d'argent en fin de combat, armement évolutif) d'une qualité graphique indéniable. Sans dec, une 2D belle comme celle-ci et tout aussi fluide, c'est quelque chose de bien rare à notre époque, la prise en main de nos héros répondant impeccablement à notre doigté. Et je dis héros au pluriel, car il s'agit là de deux aventures à se mettre sous la dent (sans compter les DLC), se déroulant sur la même carte mais avec une progression dans les niveaux différente.
Deux persos, deux arsenaux, deux storylines, des boss dédiés à chacun mais un gameplay sensiblement identique: Muramasa est un titre d'action qui s'apprend et se maîtrise rapidement, procurant au joueur une vraie sensation de puissance aux commandes de ces ninjas qui frappent et virevoltent en tous sens. La particularité du jeu vient de la possession de trois armes simultanément, que l'on alterne selon notre volonté durant les combats. Une arme peut cependant s'user au fil des batailles, se rendant alors momentanément indisponible - d'où l'intérêt des deux autres. Nous y trouvons deux types d'épée (courtes et longues, plus ou moins rapides donc), et chacune d'elles possède au-delà de son potentiel de frappe des effets secondaires (poison, vie restaurée, ténèbres...). Notre combattant sera également équipé d'un objet supplémentaire, améliorant au choix force ou vitalité, rendant invulnérable au feu ou autres éléments par exemple.
Avec sa réalisation irréprochable et son gameplay fun au possible, ce dernier jeu de Vanillaware (Princess Crown, Odinsphere, GrimGrimoire) est en plus doté d'une agréable durée de vie (je compte à peu près 7-8h par perso), même s'il n'utilise rien des capacités tactiles de la console. Pas grave, cela ne l'empêche pas d'être à ranger parmi les très bons de la console. A bon entendeur.