Oui, oui, le train met bien 5 heures pour aller de Prague à Vienne. De vastes zones de plaines et les rares communes traversées ont encore des stigmates du temps du rideau.
Mais arrivé à Vienne, on ressent toujours ce frisson à constater à quel point cette ville a été si longtemps capitale d'un empire qui exigeait des administrations monstrueuses dans des bâtiments plus qu'imposants.
Le restaurant Drei Hussarden n'est plus. On dit que les espions s'y rencontraient du temps du Troisième Homme (encore Orson Welles). On descendait des escaliers; du velours rouge; des vins locaux; une table quasi strasbourgeoise.
Toute une époque…
Mais grâce à Olivier, superbe dîner ce soir au YOHM, Peterplatz, n° 3.
Passage devant la Hofburg, obligé. Même si ça caille sec de sec !Qui ne connaît pas ce vin, ne peut comprendre à quel point Knoll, c'est une grande pointure Mes amis italiens de Valgiano, qui ont les rarissimes magnum "Oenotek" m'ont appris à aimer ce vin. Une fascination rare : une gourmandise qui vous fait aimer le péché.
Dans ce restaurant asiatique (superbes sashimi), la carte des vins tient un peu du miracle, tant on trouve du très bon à très bon prix. On n'est pas loin de la boutique WEIN & CO (et son bar de dégustation) et de la Cantina Antinori. Bref, entre la Stephanplatz et cette Peterplatz, vous avez de quoi rincer vos yeux et votre palais. Merci Olivier : une excellente adresse.
Vous avez le droit d'entrer dans la cathédrale tout à côté et de laisser votre obole pour son entretien intérieur qui manque singulièrement de clarté. ABM en est dispensé :-)
Demain soir, un beau Barbier de Rossini à l'opéra (du moins, on l'espère). Speriamo. La tarte du Sacher est toujours aussi médiocre, mais le salon garde cette magie de l'histoire qui fait que… Willi Klinger nous attend pour discuter - déjà - du prochain VDEWS où l'Autriche sera encore à l'honneur.