The Mortal Instruments : Les Origines, Tome 1 : L’Ange Mécanique
Broché : 544 pages
Éditeur : Pocket Jeunesse
Date de parution : 8 novembre 2012
Collection : Pocket Jeunesse
Langue : Français
ISBN : 978-2-266-21802-3Disponible sur liseuse : OUI
Prix : 17€ 24Résumé : Tessa débarque à Londres pour rejoindre son frère. Mais à peine arrivée, elle tombe dans un piège : enlevée par les horribles Soeurs Noires, elle développe des pouvoirs qu’elle ignorait posséder. Jusqu’au jour ou Will, un Chasseur d’Ombres, la libère et lui apprend qu’elle est une Créature Obscure. Un nouveau destin attend Tessa dans un monde mystérieux, ou vampires, sorciers et autres créatures de l’ombre règnent en maîtres…
Mon avis : Même si ça ne fait pas longtemps que je chronique pour le blog, certains d’entre vous auront pu remarquer que j’étais une fan de la série La Cité des Ténèbres, écrite par Cassandra Clare. J’ai découvert cet univers il y a maintenant cinq ans, un peu par hasard, et sous les conseils d’une amie, je m’y suis lancée. Depuis, pas un jour ne passe sans que je ne mentionne ou ne parle de la saga et de ces personnages.
Pourtant, lorsque j’ai commencé la lecture de ce nouvel opus, j’avais quelques appréhensions. Ayant adoré la saga d’origine, j’avais peur d’y retrouver un spin-off banal et sans intérêt malgré les très bons échos que j’avais pu voir sur la blogosphère et dans mon entourage. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, L’Ange Mécanique est différent de ce que l’auteure a pu écrire auparavant, certes on y retrouve des similitudes avec La Cité des Ténèbres car l’univers des Chasseurs d’Ombres et des créatures obscures y est toujours présent mais ça s’arrête là. L’intrigue est bien ficelée et les rebondissements sont au rendez-vous. De plus, le fait que l’histoire se déroule loin de New York et à une autre époque apporte un nouveau souffle très agréable à la saga.
La plume de Cassandra Clare est fluide, simple et envoûtante. L’auteure a su me captiver dès les premières pages, il m’était presque impossible de lever les yeux du roman. L’univers fantastique des Chasseurs d’Ombres est toujours aussi complet et captivant, pour ceux d’entre vous qui n’aurait pas lu La Cité des Ténèbres, sachez qu’il vous sera tout à fait possible de lire et d’apprécier ce nouvel opus. J’ai adoré le cadre et son époque, c’était un pari risqué de la part de l’auteure car celui-ci est très différent des précédents tomes, cependant j’ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans l’époque Victorienne avec ses décors et ses costumes somptueux.
Cassandra Clare sait rendre ses personnages attachants, elle s’est appliquée à les développer sans jamais trop en dévoiler, préférant garder une touche de mystère ce qui entraînera des retournements de situation très inattendu. Chaque personnage a sa propre histoire, sa personnalité, ils évoluent et s’affirment au rythme de l’histoire. Nous faisons la connaissance de Theresa Gray (Tessa), celle-ci au premier abord m’a beaucoup fait penser au personnage de Clary, l’héroïne de la saga La Cité des Ténèbres, c’est une jeune femme fort, intelligente, courageuse et surtout déterminée à protéger les personnes qu’elle aime, quitte à se mettre dans des situations dangereuses. Mais la comparaison s’arrête là. Tessa est un personnage à part. De plus, son don m’a vraiment intrigué, je suis vraiment curieuse de voir ce que nous réserve l’auteure dans les prochains tomes ! L’un des personnages que j’appréhendais le plus était William Herondale, celui-ci ne nous était pas totalement inconnu car il était mentionné dans le quatrième tome de La Cité des Ténèbres par Camille Belcourt lors de son entrevu avec Magnus Bane. D’après ce que j’avais pu lire sur divers sites, ce personnage ressemblait beaucoup à celui de Jace, du point de vue de son caractère et son sarcasme. Mais il est plus que ça, je l’ai trouvé beaucoup plus tourmenté et complexe que le héros de la saga d’origine. Tantôt doux, tantôt froid. On ne sait jamais sur quel pied danser avec lui. Quand au personnage de James Carstairs (Jem), j’ai trouvé celui-ci très attachant. J’ai beaucoup aimé sa façon de voir les choses et de gérer les problèmes. Il est intelligent, doux, réfléchi… Tout l’opposé de son Parabatai. Certains passages le concernant étaient vraiment émouvants, notamment la scène du pont ou lorsqu’il se confie à Tessa sur son passé douloureux.
Mais que serait L’Ange Mécanique sans ses personnages secondaires ? J’ai beaucoup apprécié Charlotte, la directrice de l’Institut, qui se bat pour faire changer les mentalités, et son mari Henry, qui passe ses journées dans son laboratoire à élaborer des armes qui ne fonctionnent pas et qui mettront parfois nos héros dans des situations délicates. Jessamine, quand à elle, est sans aucun doute le personnage avec qui j’ai eu le plus de mal. J’ai trouvé celle-ci très hautaine et irrespectueuse. Enfin, c’est avec grand plaisir que nous retrouvons Magnus Bane et Camille Belcourt, deux personnages que j’affectionne !
Encore une fois, j’ai passé un très bon moment lors de la lecture de ce nouvel opus. Toutes les craintes que j’avais pu avoir se sont envolées. Cassandra Clare a su se renouveler et apporter un nouveau souffle à la saga. C’est donc avec beaucoup de plaisir que je vais poursuivre cette série. Petit mot de fin. Faites attention à la variole démoniaque, contrairement à ce qu’on pourrait vous dire, elle existe !
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note : la nouvelle édition n’est pas encore disponible sur ces sites