Si vous êtes un fan des Broncos, cette chronique n'a jamais mieux porté son nom....
- Commençons par les choses importantes : Paraît-il que plus d'un milliard d'ailes de poulet ont été consommées hier soir et je suis fier de dire que j'ai fait ma part! C'est ma petite pierre dans l'édication d'un monde meilleur!
- Retour au match maintenant : quel massacre. C'est toujours décevant des matchs de championnat à sens unique, mais au moins, c'est de plus en plus rare. Ça faisait un maudit bout que nous n'avions pas eu un Super Bowl poche comme celui d'hier.
- Expression que vous entendrez ad nauseam dans les prochains jours : "l'attaque vend des billets, la défensive gagne des championnats". Force est d'admettre que l'adage s'est vérifié hier.
- Évidemment, les anti-Peyton Manning ne manqueront pas l'occasion de se faire aller le mâche-patate après la gênante performance du # 18. Il n'est pas le seul à blâmer pour la défaite. En fait, bien peu de Broncos peuvent se regarder dans un miroir et dire qu'ils n'ont rien à se reprocher, sauf qu'on a revu le Manning choqueux auquel nous avons trop souvent eu droit en séries durant sa carrière. Le couronnement à titre de plus grand quart de l'histoire est remis... aux calendres grecques probablement!
- Certains affriment que le safety sur le premier jeu du match a déstabilisé les chevaux sauvages. Possible, mais ça me surprendrait. En fait, Denver devait être heureux de quitter un premier quart dans lequel ils avaient été écrasés en recul de seulement 8 points. Le trifecta de coups de grâces furent selon moi, l'interception retournée pour un touché par Malcolm Smith, le 4e et 2 loin dans le territoire ennemi raté sur la possession suivante et le retour de botté de Percy Harvin sur le premier jeu de la seconde mi-temps.
- Si Manning n'a pas été à la hauteur, que dire de Russell Wilson, très calme tout au cours du match. Il a réussi plusieurs belles passes en situations de 3e essais notamment. Bien sûr, il fut rapidement placé dans une situation confortable, mais le quart de 25 ans a fait la leçon à son aîné sur la manière de se comporter sous la pression.
- Aucun joueur des Seahawks ne possédait de titre de Super Bowl avant le match, mais nous pouvons certainement croire que plusieurs d'entre eux ajouteront d'autres bagues à leur collection d'ici la fin de leur carrière. Le noyau de ce club-là est encore très jeune. Par contre, contrairement aux Wes Welker ou Champ Bailey à Denver, je ne vois pas dans l'alignement des Seahawks de vétérans pour qui ce titre représente le couronnement d'une grande carrière, le genre de "feel good" story qu'on recherche à chaque Super Bowl. L'entraîneur Pete Carroll est peut être celui qui se rapproche le plus de cette description.
- Mon commentaire sur le show de la mi-temps : Plus de Red Hot Chili Peppers et moins de Bruno Mars aurait fait mon affaire!
- Mon commentaire sur l'hymne national : Coudonc, la chanteuse était-elle payée à l'heure?!?! C'était dont bien long comme interprétation.
- Mon commentaire sur New York : Si je me fie aux images, regarder le Super Bowl sur Times Square, ça devait être un méchant beau thrill!
- Mon commentaire sur Joe Namath : Wow, quel manteau!!!! On attend la lettre de protestation de Brigitte Bardot! Et il a réussi à se tromper sur un simple lancer du trente sous! Sacré Joe, il ne changera jamais!
- Mon commentaire sur l'entrée du trophée Vince Lombardi dans le stade pendant le match : Ça faisait pitié. Un agent de sécurité qui a l'air perdu avec des yeux qui font peur aux enfants qui marche tout seul sans trop sembler savoir où aller en tenant le Lombardi avec une guénille qui dépasse à moitié, pas chic. Quand la CFL (avec les Mounties qui descendent la Coupe Grey depuis les estrades) fait des leçons de décorum à la NFL, ça va mal!!!
- Mon commentaire sur un Super Bowl dans le froid : Encore SVP. On voudrait des vraies conditions hivernales au moins une fois!
- Mon commentaire final : Le prochain match de la NFL n'est que dans 7 mois... Ça fait mal d'y penser après chaque Super Bowl!