Salut les gens!
Une nouvelle semaine démarre, dans mon cas pleine de microbes (sérieusement, choper la crève un samedi soir devant la télé c’est la loose), et avec cette semaine arrivent de nouveaux articles!
Aujourd’hui lundi, jour de rétro, je compte bien vous parler d’un dessin animé pas produit par Disney qui a bercé mon enfance et la vôtre… Anastasia!
Anastasia s’inspire d’une légende née dans le chef des nostalgiques de la monarchie russe du début du siècle. Si vous connaissez votre Histoire, vous savez qu’un soir de décembre 1918, les bolcheviques, rebelles anti-tsarisme, ont kidnappé la famille royale des Romanov, pour les exécuter sommairement quelques jours plus tard dans un cave.
Pendant de nombreuses années, la rumeur a couru que la plus jeune des filles du Tsar Nicolas, Anastasia, aurait réussi à s’enfuir, car ses restes n’avaient pas été retrouvés avec ceux de sa famille. Désormais, l’on sait qu’elle n’a pas, contrairement à ce que l’on pensait, échappé à la mort.
Mais le dessin animé, lui, prend le parti de croire que oui.
Et si Anastasia s’était vraiment échappée?
Eh bien, si elle s’était échappée, Anastasia aurait sans doute perdu la mémoire en chutant sur les rails de ce train dans lequel elle essaya de monter pour rejoindre sa grand-mère, la reine douairière Marie, mère de Nicolas, et Française.
Dix ans plus tard, Anya, jeune amnésique, quitte l’orphelinat qui l’a recueillie pour rejoindre Saint-Pétersbourg. Là, elle rencontre Dimitri et Vlad, deux escrocs qui comptent bien gagner de l’argent en faisant passer Anya pour la princesse disparue auprès de sa grand-mère.
Et les voilà partis pour Paris, et sans le savoir, surveillés par le vile Raspoutine, qui a vendu son âme au diable…
Alors, ce qui plait déjà (en tout cas ce qui me plait à moi), c’est l’absence de scénario-princesse bateau. Okay, Anya est un princesse, mais c’est aussi une femme forte et courageuse, qui n’a pas peur de confronter le diable lui-même pour sauver ceux qu’elle aime. Elle n’est pas une inutile potiche, et je dis déjà bravo.
Ensuite, les graphismes sont parfaits. Les dessins sont lumineux et canons, les robes de soirée semblent tout droit sorties d’un film tant elles ont l’air réelles, et tout. Et le dessin, ça fait souvent beaucoup (Sleeping Beauty, c’est toi que je vise, avec ton dessin moche).
Je peux aussi citer les doublages. Alors, au départ, ça m’a fait énormément bizarre d’entendre les doubleurs de Julia Roberts et Jim Carrey interpréter les rôles principaux, parce que même dans la vie réelle, ce couple serait improbable. Et puis, finalement, on s’en fout.
Et les chansons. A l’époque où un film d’animation ne pouvait toujours pas, semble-t-il, fonctionner sans chansonnettes, nous avons eu droit au magnifique "Loin du froid de décembre". Que celle qui ne la chantonne pas maintenant aille se les geler au Pôle Nord.
Bref, les enfants, nous sommes d’accord, l’un des nombreux dessins animés à voir. Une dizaine de fois au moins.
Note: 7,75/10 (scénario: 7/10 – jeu: 7/10 – BO: 8/10 – graphismes: 9/10)
Et au moins, on évite l’histoire d’amour cucul à la Thor.