D’après les résultats de cette recherche, les personnes qui dorment moins de 5 heures par nuit présentent ainsi un risque d’obésité 2 fois et demi plus important que les personnes qui ont un sommeil régulier de plus de 7 heures.
Les chercheurs de l’université de Surrey (Royaume-Uni) ont soumis à des tests, 26 volontaires, âgés de 23 à 31 ans, qui dormaient en moyenne 8 heures par nuit : Durant une première semaine, les participants étaient invités à faire de longues nuits, la semaine suivante, leur sommeil était retardé de 4 heures par jour, jusqu’à un décalage maximum de 12 heures, soit durant 3 jours consécutifs. Les scientifiques ont ensuite analysé « le transcriptome » des participants, à partir d’un échantillon de sang, soit l’ensemble des ARN messagers issus de la transcription du génome présents dans le sang.
Parmi les gènes modifiés, des gènes "du métabolisme": Les chercheurs identifient 711 gènes dont l’expression apparaît modifiée, parmi lesquels des gènes impliqués dans le métabolisme des glucides, des protéines et des graisses. Des résultats qui contribuent à expliquer l’association entre les troubles du sommeil, et l’obésité, le diabète de type 2 et l’hypertension artérielle.
Source: PNAS 2013 doi:10.1073/pnas.1316335111 Mistimed sleep disrupts circadian regulation of the human transcriptome
SOMMEIL: Les dégâts génétiques d’une horloge biologique déréglée –
CANCER du SEIN: Travailler de nuit accroît le risque de 40% -