La Corée du Sud a approuvé mercredi 29 janvier le projet de construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires pour un montant de 5,1 milliards d’euros. L’entrée en service de ces deux tranches est prévue pour 2020. Ils auront une puissance unitaire de 1400 mégawatts.
Le pays du matin calme espère relancer sa filière nucléaire après Fukushima en 2011 et le scandale sur la sûreté de ses réacteurs actuels.
La Corée du Sud est la cinquième industrie nucléaire au monde. Elle possède 23 réacteurs en service. Mais suite à un scandale de corruption qui pourrait compromettre la sécurité nucléaire du pays, plusieurs d’entre eux sont à l’arrêt.
Des fonctionnaires corrompus ont permis l’achat de pièces non certifiées, en falsifiant des certificats de conformité. Les centrales incriminées ont été temporairement arrêtées.
La Commission de sûreté et de sécurité nucléaire a demandé une inspection générale des composants et le remplacement de chacune des pièces non conformes avant la relance des réacteurs.
Le nucléaire produit 26,3 % de l’électricité en Corée du Sud. Une part qui doit être porté à 29% à l’horizon 2034.
Un consortium emmené par la compagnie nationale Korea Electric Power Coropration (Kepco) prévoit de construire 16 nouveaux réacteurs en Corée d’ici 2030 dans le but de satisfaire cet objectif.