Le fabricant d’éolienne danois Vestas a mis au point une turbine aux capacités encore inégalées. Cette éolienne offshore de 8 MW vient d’être mise à l’essai sur la terre ferme, au Danemark.
Une éolienne offshore est destinée à être installée en mer, où les vents sont les plus forts et plus réguliers. Les éoliennes les plus puissantes, comme le V164 de Vestas, sont donc bien souvent des espèces marines. Ce monstre se dresse en tête de la course au gigantisme dans le secteur énergétique. Pas seulement grâce à sa taille : la surface balayée par l’éolienne marine équivaut à trois terrains de football.
Le prototype atteint une capacité de production d’énergie de 8 mégawatts. Plus encore, 7.500 ménages devraient être alimentés en électricité à partir de cette seule turbine. En s’alliant avec l’industriel japonais Mitsubishi Heavy Industriels, Vestas commencerait la production en série du V164 en 2015, si la demande le permet.
La course au gigantisme
Pour l’instant le modèle éolien offshore le plus puissant en activité est franco-allemand. Fabriqué par Alstom et Siemens, il a une capacité de 6 Mégawatts. En tant que prototype, c’est l’éolienne marine coréenne de 7 MW, construite par Samsung Heavy Industries et installée en en Ecosse. Enfin, la turbine la plus puissante en activité est terrestre et construite par l’allemand Enercon. Sa capacité est de 7,5 MW.
La course au gigantisme ne s’arrête pas là. Trois groupes se sont lancés dans la construction d’une éolienne de 10 MW. Elle devrait se tenir à plus de 170 mètres de haut. En France, Areva et son partenaire espagnol Gamesa ont annoncé qu’ils allaient travailler ensemble sur le développement d’une turbine marine de 8 MW.
Les développeurs d’éoliennes géantes espèrent faire des économies sur les coûts de fabrication : plus les éoliennes sont puissantes, moins il est nécessaire d’en fabriquer pour équiper un parc.