Les morts resurgissent toujours du passé… Ce n’est pas de la science-fiction, c’est de la politique.
Pouvoir, contre-pouvoir, manipulations mais aussi amour : ces thèmes irriguent mon premier roman, Le Jardin des Puissants, paru en octobre 2013, tout comme la guerre au « terrorisme islamiste » dans le Sahel ou contre les paradis fiscaux, abondamment commentée depuis ces derniers mois dans les médias. Mais les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent…
L’idée m’est venue à l’issue de l’accord de coopération militaire et nucléaire signé entre la France et la Grande-Bretagne fin 2010.
Dans cette histoire, je mets en scène deux journalistes (parce que c’est un métier que je connais pour l’avoir exercé) mis sur la piste d’un scandale par un personnage à la fois auteur et seul survivant d’un carnage. Il ne s’agit pas de faire une classification macabre dans l’horreur mais les meurtres pour raisons d’état ou économiques (ce qui est souvent la même chose) sont, me semble-t-il, plus abjects encore que les crimes crapuleux qui font les choux-gras de la presse.
J’aborde ici tout à la fois le comportement « occidental » en Afrique, le thème de l’argent tout-puissant qui peut provoquer des agissements écoeurants couverts en haut-lieu par les hiérarques militaires ou politiques. En creux, une réflexion sur le métier de journaliste est également menée à travers les interrogations des deux héros de mon roman. Mais parce qu’ils n’en sont pas moins hommes, une histoire d’amour vient se greffer à leur enquête ce qui parfois la rendra plus difficile.