Par Wally Gator, Oddjob et Hong Kong Fou-Fou
Contribution de Wally Gator
Princess Chelsea : Come as you are
Qui aurait pu croire que cette fille faisant de l’électro avait une affection particulière pour la bande-à-Cobain ? Bah, après tout, un rédacteur de chez nous avait bien cité G’n'R… Enfin, voici une reprise bien surprenante à des années-lumière de l’original et on ne s’en plaindra pas.
The Eversons : Could it ever get better ?
Allez, pour se remettre de tant de musique sans "vrais" instruments, un peu de rock collège, ça ne fait pas de mal.
The Dandy Warhols : Nietzsche
Je ne les ai jamais vraiment écoutés, et quand c’était le cas, c’était souvent d’une oreille plus que distraite. Mais, là ils nous servent une belle pièce de shoegaze ! Donc, cela ne se rate pas !
My Bloody Valentine : Soon
Shoegaze ? Quelqu’un a parlé de shoegaze ? Les maîtres du genre sont incontestablement Chapterhouse mais voici leurs meilleurs lieutenants.
A Place To Bury Strangers : Dead beat
On se réveille ! Shoegaze, noisy : le meilleur des mélanges parfaitement concocté par ces new-yorkais.
Contribution de Hong Kong Fou-Fou
Smoove : The television will be televised (2011)
En 1970, Gil Scott-Heron prétendait le contraire. Il se trompait, bien sûr. La révolution sera télévisée, les retransmissions seront coupées par de la pub, et le téléspectateur pourra envoyer un SMS pour que les CRS tapent (taper 1, justement) ou attendent (taper 2). Peut-être même que ça sera présenté par Morandini ou Castaldi. Une vraie bonne raison de faire la révolution, pour le coup.
The Twang : Larry lizard (2014)
Premier extrait du prochain album, attendu en mars. Le mois des fous. Ce morceau est donc particulièrement bien choisi.
Jake Bug : A song about love (2013)
Que m'arrive-t-il ? Je déteste la folk, pourtant j'ai adoré le dernier film des frères Coen, 'Inside Llewyn Davis", et j'écoute en boucle le second album de Jake Bugg. Mais que voulez-vous, cette chanson est magnifique. Contrairement au t-shirt de Jake.
Trampolene : My bourgeoisie girl (2013)
Parfois, la raison pour laquelle on aime un morceau est assez discutable. Dans le cas présent, c'est la façon dont le chanteur se tord la bouche pour prononcer le mot "bourgeoisie". "My bourgeoisie girl", ça a quand même plus d'allure que "ma bourgeoise". Imaginez, au bistrot : "Bon les gars, il est tard, il faut que je rentre sinon ma bourgeoisie girl va encore me houspiller". Classe.
The Hollows : She's a revolver (2013)
Pour finir, suivons les tribulations du samedi soir d'un sympathique quatuor de Glasgow emmené par un hobbit. En bons Ecossais, ils aiment le jeu. Eh oui, avec eux, c'est kilt ou double. C'est sur ce jeu de mots déplorable que je rends l'antenne et laisse la place à un confrère plus sérieux.
Contribution de Oddjob
Gaspard Royant : Marty McFly
A la croisée de la pop british élégante et du rock yankee couillu : c’est efficace et c’est français !
Har Mar Superstar : Diu
La (super) star dont on ne peut plus se passer : une autre forme de classe…
Morrissey : Action is my middle name
On nous promet un nouvel album pour 2014. En attendant, il continue à nous offrir des titres toujours aussi imparables.
Ennio Morricone : Norme con ironie (Citta violenta)
A travers un double CD dans l’indispensable collection Ecoutez le Cinéma de Stéphane Lerouge, c’est 50 ans de carrière qui sont passés en revue : du western, du polar, de l’horreur, de la romance… bref du cinéma comme on aime !