J'ai d'abord fait un arrêt à San Luis, où j'ai fait une partie du chemin avec Sofia Muquis, la plus jeune soeur de mon ancienne élève Rosa. La semaine dernière, la Senora Isabel (la mère) m'avait chaleureusement reçue, en me présentant Natalia (soeur de Rosa) ainsi que la fille de Rosa, qui est aujourd'hui mariée, vit au village de Lloa et étudie à Quito en semaine.A San Luis, j'avais espoir de rencontrer quelques-uns des fils Aguirre, dont les parents m'avaient dit qu'ils devaient les visiter ce dimanche, mais je n'ai rencontré que Javier, un de mes anciens élèves, puisque Patricio aurait eu un empêchement et n'est pas venu à la maison familiale ce week-end, et que Jorge et Cesar (les deux plus jeunes) étaient partis avec des amis faire de la moto.
Je me suis donc rendu au village, après avoir obtenu une vague description de l'endroit où vivait Rosa (pas de nom de rue, pas d'adresse, mais à environ deux rues de l'église, une maison blanche à deux étages). En entrant au village, j'ai tout de suite noté qu'il y avait plus d'activités que de coutume; le dimanche, tout le monde est en congé. Les gens relaxent donc au mercado, à la feria, dans le parque devant l'église, vont à la messe... ou encore se payent un dîner au cuy (cochon d'inde rôti à la broche - photo).
N'ayant trouvé personne chez Rosa (si j'ai bien identifié la bonne maison blanche à deux étages à deux rues de l'église), j'ai fait un tour vers la feria, sans succès (en supposant que je reconnaisse Rosa, qui doit avoir autour de 23 ans et a eu au moins un enfant depuis ses 13 ans quand je l'ai connue)... mais sans succès. J'ai pris un lunch dans le parc en face de l'église en attendant de voir les gens sortir, au cas où Rosa et sa famille y seraient. Entre temps (la messe a duré plus d'une heure vingt-cinq), j'en ai profité pour jeter un oeil au petit cimetière de Lloa.
Enfin, n'ayant pas vu Rosa (elle et sa famille sont peut-être allé passé ce splendide dimanche à Quito!), j'ai repris le bus vers Quito et suis rentré chez moi, non sans avoir noté les slogans peints sur certaines maisons pour les élections municipales appuyant deux candidates féminines ("Les femmes au pouvoir", peut-on lire ici) qui sont membre du parti du président Correa.--