Panini Comics peut avoir des bonnes idées. Et des fois, peut aussi se planter. Ce Marvel Select intitulé Wolverine Les Origines contient bel et bien le magnifique Wolverine : Origin, paru de novembre 2001 à juillet 2002, du duo Jenkins/Kubert. Mais une fois ce récit avalé (car il est malheureusement rapide à lire), débarque avec un soupçon d’indigestion Origines et Dénouements, ou comment le griffu barbu, suite aux événements d’House of M, recouvre la mémoire et part déchiqueter le moindre ennemi lui ayant fait du mal par le passé. Du Japon et le Samouraï d’Argent aux USA et la Maison Blanche, rien ne l’arrête !
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Mais revenons à la première partie de ce volume : Wolverine Les Origines. Jusqu’à présent, personne n’avait osé s’attaquer aux origines du mutant le plus populaire. Et c’est donc Paul Jenkins, au CV contenant Civil War et World War Hulk, qui s’y colle. Et on peut dire qu’il s’en sort avec beaucoup de brio. Il est vrai qu’il est fortement épaulé par les prouesses graphiques du magicien Andy Kubert (je ne peux m’empêcher, depuis la série des 1602, d’accrocher à son style de dessin) magnifiant la jeunesse perturbée et perturbante de Wolvie. Son père assassiné sous ses yeux, l’apparition de ses griffes, sa fuite, son premier amour (non réciproque) avec une jeune demoiselle aux cheveux roux (oh! Jean Grey ? hum …). On se surprend à s’émouvoir de ses jeunes aventures.
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Pour résumer, un album confectionné de manière inégale. Une première partie fantastique, une seconde brouillonne car sortie de son contexte … Dommage, une économie en papier était faisable (et une épaisseur amoindrie).
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