La tension entre Pékin et Washington est palpable. La liberté de la presse est enjeux dans cet affrontement idéologique. La semaine dernière Austin Ramzy, journaliste et correspondant pour le New-York Times, a été expulsé du continent chinois. Les États-Unis appellent la Chine à respecter les libertés de la presse. La Maison Blanche se montre inquiète puisque les "journalistes étrangers en Chine continuent de subir des restrictions qui les empêchent de faire leur travail". Le gouvernement chinois, selon les américains, donnent les visas aux journalistes d’une façon extrêmement lente, et les médias ne peuvent pas avoir accès à certains endroits. Dans ce pays où la censure est renforcée une organisation de défense des Droits de l’Homme et du Citoyen dénombre près d’une trentaine de journalistes chinois emprisonnés, et même de nombreux blogueurs opposés sur la Toile au gouvernement chinois. De plus les représailles envers les médias occidentaux augmentent, Austin Ramzy est le deuxième journaliste du New-York Times à être exclu de la Chine. Le gouvernement déplore les attaques des États-Unis et explique que le journaliste américain aurait enfreint la législation concernant les visas.