Les tendances du
moment. Ce qui caractérise les
marques, c’est la méfiance qu’elles inspirent au marché. Les entreprises se
demandent comment le manipuler pour qu’il les aiment de nouveau. Il faut prendre le peuple par les émotions.
En effet, la société américaine est lasse des donneurs de leçon et de leurs grands
principes (les droits de tels ou tels…). L’argent
étranger fuit les pays émergents. Il revient aux USA, depuis qu’ils ralentissent leur politique d’innovation monétaire. Hier, on les appelait les BRICS, aujourd’hui,
ils sont « fragiles ». Mode
des écosystèmes. Le paresseux à trois doigts est un champion de l’économie
d’énergie. Sa recette ? Il entretient sur son pelage
une algue, des champignons et une mite. Tout cela fournit une partie de sa
diète. L’ordinateur va-t-il remplacer l’enseignant ?
Il pourrait aider à corriger les faiblesses de l’enseignement traditionnel (qui
est chiant, tue toute créativité et dégoûte de ce qu’il enseigne), sans
renoncer à ses vertus, dont les bénéfices sont indirects, et qui sont fondamentales
pour construire l’esprit humain.
Les bêtes noires de
The Economist. Russie. M.Poutine a utilisé l’argent du pétrole pour
maintenir la Russie d’hier. Mais cela ne marche plus. Les élites russes
pourraient le lâcher. Vers une dislocation du pays ? Idem pour le Vénézuela et l’Argentine (soja plutôt
que pétrole, pour cette dernière). Ces pays sont en proie à l’inflation et ne
peuvent plus payer leurs importations. Angleterre.
L’Ecosse va-t-elle faire sécession ? Probablement non, mais The Economist
craint une perfidie de dernière minute des indépendantistes. M.Miliband,
finalement. Son discours vise « les 40% de l’électorat qui partagent l’expérience d’un salaire faible
et de prix en hausse. » (Quant à la France, n'inspire-t-elle plus que de la pitié ?)
Business as usual.
USA. Discours sur l’Etat de l’Union. M.Obama, président impuissant, n’a rien à
dire. En Ukraine et en Thaïlande, les guerres civiles locales ont connu une
accalmie. En Turquie, le pouvoir de M.Erdogan semble s’éroder. Mairie de Paris. Match Hidalgo / NKM.
Problème d’image : ombre de M.Delanoë contre morgue aristocratique. L’une
veut diluer la composition sociologique de la population en subventionnant le
logement social, l’autre joue la classe moyenne, de plus en plus écrasée entre « le riche et le pauvre subventionné ».
Toutes deux veulent sortir Paris de sa léthargie. M.Karzai veut régler ses
comptes avec les USA, ce qui pourrait laisser l’Afghanistan aux mains des
Talibans. Attendons son départ. Développement
durable. La qualité de l’eau et de l’air se dégrade, mais la Chine a fait
des pas de géant en termes de réduction d’émission de CO2.
Pourquoi l’Angleterre embauche mais ne croît pas ? Pourquoi
est-ce l’inverse aux USA ? Parce qu’en Angleterre, l’inflation attaque les
salaires et rend la machine plus chère que l’homme. C’est l’inverse aux USA. On
ne sait toujours pas quoi penser du Bitcoin.
Outil de blanchiment pour truand ou innovation financière ? La tentative
de réforme du système bancaire européen pourrait forcer la BNP et d’autres à
des restructurations douloureuses. Walmart cherche à se réinventer. « Ecosystème »
(c’est à la mode) de magasins de proximité et de vente en ligne. Les
conglomérats familiaux turcs ont pris le meilleur de tous les mondes : paternalisme
rassurant ; diversification internationale, qui les protège de leur crise
locale ; refus d’engagement politique, qui leur évite les mauvais coups. La Chimie européenne (même allemande) va
mal. Concurrence des Chinois « appuyés par l’Etat », et des
Américains, portés par le gaz de schiste. Espoir ? Que le marché européen
de l’automobile relève la tête. La
nouvelle mode Internet : la santé en ligne. Suivi automatisé,
permanent, de notre santé. C’est supposé faire faire des économies à la
sécurité sociale, bien que rien n’ait pu être démontré. Pas grave. Il y a les
hypocondriaques. « (Les entreprises
du secteur) peuvent compter sur l’armée des technophiles qui poussent leurs
médecins à incorporer les nouveautés dans leur traitement. » (Vraie
cible des fonds d’investissement : remboursement par la sécurité sociale ?)
Par ailleurs, pour améliorer les soins, on multiplie les indicateurs. Rien ne disparaît, tout se transforme ? On reconstitue l’ADN
de l’homme de Neandertal à partir de ce que ses croisements avec notre espèce
nous ont laissé.