Attention, nous ne parlons pas ici d'une idée révolutionnaire : il s'agit tout simplement d'un message affiché dans l'application mobile du service, présentant aux inscrits un récapitulatif de leurs frais bancaires sur l'année écoulée. Surtout, le message en question inclut une comparaison avec la moyenne globale des coûts supportés par l'ensemble des utilisateurs et met en avant (au moins) une offre parmi les plus économiques du moment (Hello Bank! en l'occurrence).
La réalisation elle-même reste relativement basique puisque le contenu est identique pour toutes les personnes, y compris si le montant de leurs frais est inférieur à la moyenne. Il n'en reste pas moins que, pour une bonne partie des consommateurs, cette petite alerte en début d'année est certainement plus incitative à un changement d'établissement que les relevés annuels envoyés par les banques. Et, pour la startup, il s'agit d'un instant clé pour proposer une offre concurrente (qui, incidemment, lui assure probablement un revenu d'affiliation).
A partir de ces prémices, il est facile d'imaginer des déclinaisons plus élaborées. La plate-forme de Bankin' gérant les transactions de ses utilisateurs, il serait par exemple envisageable d'effectuer une comparaison personnalisée, en fonction des profils et des typologies d'utilisation des comptes (souscription d'une carte « premier », découverts plus ou moins fréquents…). La recommandation serait alors plus pertinente. Et, en simulant le même comportement dans un étalissement concurrent, elle deviendrait percutante !
Un défaut majeur de beaucoup des outils de gestion de finances personnellles actuels est d'être trop « statiques », concentrés qu'ils sont sur l'analyse des transactions passées. Avec sa nouvelle petite fonction, Bankin' introduit une dimension de conseil qui rend l'utilisation de la solution directement utile au consommateur. Cette première idée ne demande plus qu'à s'étendre, comme le suggèrent déjà quelques expériences américaines (BillGuard, Guide Financial, Credit Karma…).
Information repérée grâce à François Verron (merci !)