Je pourrai écrire des pages et des pages sur les bibliothèques visitées ce jour, notamment à St Clément, l'ancienne université des Bons Pères S.J. chers à ABM (6 millions d'ouvrages dont probablement 5.990.000 sans aucun intérêt)…
Je pourrai évoquer une journée radieuse, plein soleil avec quelques degrés…
La visite du Monastère Strahov où là encore, des générations de moines ont écrit des choses et des choses…
L'extraordinaire montée vers le sommet de l'observatoire qui fut fréquenté en son temps par Kepler et Galilée…
Mais, sur les sages conseils d'Olivier et en restant totalement terre à terre, qu'il me soit permis simplement de citer un restaurant sur lequel bien des français pourraient prendre exemple : Le Pot au Feu.
A part le V du George V, le Bristol et probablement un ou deux autres palaces : qui gante son personnel lorsqu'il doit préparer une table ? Qui utilise ses nouveaux drop-stop qui ajoutent quelques bulbes discrets pour chahuter et oxygéner délicatement un cru plus que correct ?On vous la fait court : séché nickel-chrome Le Pot au Feu ? Un pur régal. Un bouillon comme au temps de nos grands-mères, des viandes onctueuses, des légumes juste avec le craquant qui fait plaisir, et une moutarde méritant son nom. Un personnel et un chef tip-top : bref : si vous allez à Prague et si vous avez un moment de spleen pour une cuisine simple, goûteuse d'une exécution parfaite, avec des bourgognes plus que corrects : allez là ! Cette maison a un site web qui ne triche pas : ICI . Bon : je reviens quand même sur ce vaste monastère jésuite en pleine ville, le St Clément, qui comprend cette bibliothèque incroyable et surtout cet observatoire qui ferait tant rêver notre ami Vidal-Madjar. Rendez vous compte : tout en haut, après des marches et des marches en bois d'époque, vous arrivez sur une petite plate-forme où un système ingénieux permettait de noter l'heure juste de midi et alors, sur une bordure entourant le haut de cette tour, un homme agitait un grand drapeau pour indiquer à tous les gardiens de la centaine de tours avoisinantes, qu'il était midi, l'heure du benedicite… et du casse - croûte ! Vue depuis le sommet de l'observatoire Le premier meuble, là à gauche, permettait aux scribes d'aligner plusieurs ouvrages servant à leurs études et propres écritures sans qu'ils tombent lorsqu'on tournait les roues activant la rotation. Bon, c'est mal expliqué, mais vous m'avez compris…