Ce
dernier jour à Buenos Aires, le 7 mai 2014, sera court. Il faudra
bien boucler les valises et reprendre la route de l'aéroport dans
l'après-midi, à moins que vous ne choisissiez une des extensions
que le voyagiste Human Trip peut vous proposer, en Argentine ou en
Amérique du Sud, en sus de ce séjour de deux semaines, pour 2 740
€/pers, tout compris, en appart-hôtel 4 étoiles (Monserrat Apart Hotel, rue Salta).
Ce
sont les derniers jours pour vous inscrire et bénéficier de ce
tarif, qui est conditionné à la précocité des réservations aériennes et
hôtelières.
Nous
consacrerons donc notre matinée au Museo Evita, consacré à la vie
et à l'œuvre politique d'Eva Duarte de Perón (1919-1952), qui n'a
rien à voir avec le personnage de la comédie musicale que des
Nord-Américains ont imaginée à partir d'une figure fictive.
Le dernier discours d'Evita, en voix off, sur des images de ses funérailles
Evita se savait mourante et elle savait qu'elle s'adressait pour la dernière fois au peuple argentin
Le
musée est situé dans le quartier de Palermo, dans un ancien foyer
Evita qui accueillait des mères et des enfants en difficulté
sociale, mères célibataires, femmes battues ou malades avec des
enfants à charge, etc. Ce foyer était installé dans un hôtel
particulier et logeait ses pensionnaires dans un luxe tout à fait inouï,
non seulement pour l'époque mais pour nous aussi, avec l'idée de
leur redonner le sens de leur propre dignité et de les sortir de
l'humiliation dont elles avaient été nourries. Le musée propose un
parcours où l'analyse critique et historique est fort bien
développée, même s'il reste, et c'est légitime, un hommage à la
grande figure politique qui a posé les bases de l'Etat-Providence en
Argentine, avant que tout soit mis à bas après le coup d'Etat qui
renversa Perón en septembre 1955.
Statue de Ceferino, dans la nef de l'église
image tirée du site Internet de la paroisse
Après
cette visite, nous redescendrons vers le sud, vers Almagro, pour
visiter la basilique María Auxiliadora, qui est aussi l'église de
la paroisse San Carlos Borromeo (Charles Borromée, pour les
francophones), animée par les salésiens, où le Pape François a
reçu le baptême un jour de Noël, où le bienheureux Ceferino
Namuncurá a fait sa première communion et où Carlos Gardel
lui-même a appris à chanter, dans la chorale du collège mitoyen,
tenu alors par les pères salésiens et aujourd'hui intégré à
l'Education nationale.
On
s'attardera tout particulièrement sur la chapelle consacrée à
Ceferino, premier béatifié argentin, mort à Rome en 1905, à l'âge
de 18 ans, d'une tuberculose foudroyante, et élevé sur les autels
en 2007 (voir mon article du 21 août 2008). Il a la particularité
d'être un Indien mapuche, ceux qui furent massacrés par les troupes
de Julio Argentino Roca, lors de la fameuse Campagne du Désert (1),
et d'appartenir à une importante famille de caciques, avec un
grand-père qui conduisit la dernière révolte indienne contre le
pouvoir européanisant de ce qu'on appelle en Argentine la République
conservatrice (1860-1880). On mesurera dans cette petite chapelle
toute la difficulté actuelle pour donner aux Indiens leur juste
place dans ce roman national argentin qui s'élabore, peu à peu,
depuis deux cents ans, à travers la relecture du passé, depuis le
25 mai 1810 jusqu'à l'accession au pouvoir de Néstor Kirchner, en
passant par ce combat de San Lorenzo que l'on commémore demain ou cet adolescent pieux, mort alors qu'il étudiait dans la Ville Eternelle
et que l'iconographie officielle ne sait pas encore comment traiter...
Une vidéo à base de photos très belles d'une visite de la basilique
On peut se passer de la musique.
En revanche, les photos rendent bien compte du caractère exubérant et multicolore du sanctuaire !
Nous
déjeunerons à notre hôtel ce jour-là avant de prendre le chemin
d'Ezeiza pour un retour à Paris le lendemain, le 8 mai 2014.
*
* *
Le
Roman national argentin
voyage
culturel, solidaire et humain
opéré
par Human Trip
conçu
et accompagné par Denise Anne Clavilier
du
24 avril au 8 mai 2014
2
740 € par personne en hôtel 4 étoiles, en centre-ville
Derniers
jours pour s'inscrire auprès de l'agence et bénéficier de ce tarif
tout compris
(hormis quelques repas, qui resteront ainsi aux prix
locaux
et dans l'authenticité de la table portègne et de la saison)
*
* *
Le
programme complet du séjour est disponible en format imprimable sur
mon site Internet et en lecture en ligne sur le site de l'agence
Human Trip, qui est à votre disposition pour répondre à toutes vos
questions (conditions de vente, modalités de paiement et
d'inscription et toutes les autres questions techniques).
Tous
mes lecteurs qui ont suivi ce programme sur Barrio de Tango depuis
octobre ont pu constater que ce séjour comporte plusieurs soirées
libres. Les danseurs de tango pourront donc satisfaire leur passion
pour les pistes des milongas portègnes.
Vous
pouvez retrouver Human Trip sur certains salons du tourisme, un peu
partout en France.
Le
12 avril dans l'après-midi, je donnerai une causerie sur les atouts
culturels de Buenos Aires dans le cadre de mon partenariat avec cette
agence au salon ABM, Espace Reuilly, à Paris dans le 12ème
arrondissement.
*
* *
Grâce
à son correspondant à Buenos Aires, Human Trip peut vous proposer
des extensions vers d'autres destinations, tant en Argentine que dans
les pays limitrophes, à l'intérieur des dates prévues (vous pouvez
sauter des étapes de notre séjour si vous le souhaitez), soit avant
l'arrivée du groupe, le 25 avril, soit après son départ le 7 mai.
L'agence
est à votre service pour vous construire un programme sur mesure.
Contactez-la
par mail ([email protected])
ou
par téléphone (04 86 11 01 71).
* *
*
Pour
en savoir plus sur le contenu de cette journée :
Visitez
le site Internet du Museo Evita
Visitez
le site Internet de la paroisse San Carlos (pour le moment, il est en
travaux. On profite de l'été pour le relooker. Restent
opérationnels jusqu'à la rentrée de mars une jolie page d'accueil
et les horaires des messes).
(1)
Roca est en Argentine ce que Custer est aux Etats-Unis. Il pensait
lui aussi qu'un bon Indien était un Indien mort. Et il se transforma
en génocidaire avant de devenir le premier président de la
Generación del Ochenta, en 1880 (voir mon vade-mecum historique, sur
les repères de l'histoire argentine, dans la rubrique Petites
Chronologies, dans la partie médiane de la Colonne de droite).