Elementary // Saison 2. Episode 14. Dead Clade Walking.
Je dois avouer que parfois je suis déconcerté par Elementary. La série fait quelque chose de classique, ne cherche pas à nous surprendre d’une quelconque façon et pourtant, la
sympathie des personnages fait tout le charme de l’épisode en lui-même. C’est ce qui arrive avec « Dead Clade Walking ». C’était un épisode tout à fait correct,
peut-être un peu trop. C’est dommage car j’aurais aimé quelque chose de plus surprenant peut-être, notamment dans la manière de résoudre l’affaire grâce à Sherlock et Joan.
L’alchimie entre ces deux là n’est plus à démontrer de toute façon. Cet épisode cherche donc à se concentrer sur les conséquences qu’un cas non résolu peuvent avoir sur Sherlock.
J’ai trouvé ça assez réussi et même ingénieux. J’aurais peut-être aimé qu’ils fassent en sorte que l’on voit Sherlock réellement touché. Car bien que cela puisse le toucher, ce
n’était peut-être pas suffisant pour que l’on soit nous aussi touché à notre tour. Cela ne veut pas pour autant dire que c’était raté, notamment car l’épisode utilise à merveille pas mal de
bonnes choses.
Je dois avouer que je ne m’attendais pas du tout à un tel épisode non plus. Disons que depuis quelques temps la série ne semble plus trop vraiment comment développer des fils rouges. En sachant
que Moriarty ne reviendra pas cette année (des problèmes d’emploi du temps avec l’actrice), je me demande vraiment ce qu’ils veulent faire. Certes, il y a des rapprochements, des
développements de personnalités, etc. mais ce n’est peut-être pas suffisant. J’aurais bien aimé un vrai méchant charismatique au travers de cette seconde partie de saison, quelque chose que l’on
puisse suivre d’épisodes en épisodes sans pour autant que cela soit non plus un énorme fil rouge. J’ai juste besoin d’unité dans cette série et Elementary ne m’en offre plus
forcément comme elle peut le faire dans certains épisodes. Ce qui est finalement le plus dommageable. Cependant, ce que j’apprécie tout de même dans cet épisode c’est la manière dont Sherlock
combat son égo. C’est quelque chose que Jonny Lee Miller fait avec beaucoup d’intelligence et c’est au fond ce que j’avais envie de voir dans cette série.
Note : 5/10. En bref, dommage que cet épisode soit le coup de mou de la saison.