Critiques Séries : Rake (US). Saison 1. Episode 2. Close Shave.

Publié le 01 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Rake (US) // Saison 1. Episode 2. Close Shave.


Le premier épisode était étrange. On avait l’impression que le créateur voulait mettre tout un tas de choses sans laisser le temps au téléspectateur de respirer. En tout cas, j’ai vraiment cru que « Close Shave » allait être un épisode raté et puis finalement ce n’était pas totalement raté. Il reste encore du boulot à faire sur la cohérence de tout ce que la série nous met sous les yeux et je pense notamment à l’aspect judiciaire de la série qui est certainement ce qu’il y a de plus mauvais. Je n’arrive pas à m’intéresser aux cas, peut-être est-ce parce que Rake lorgne énormément du côté de House. Ce n’est pas un reproche, mais il aurait cependant fallu que cela soit bien fait. Car les cas ne sont pas aussi passionnants que ceux que l’on avait l’habitude de voir dans l’ancienne série médicale de la chaîne. Surtout que cette semaine, l’affaire était encore plus absurde que la précédente. J’ai trouvé cette histoire de secte assez drôle finalement mais pas dans le bon sens du terme. Ce que j’attends de la part de cette série judiciaire, si elle veut s’amuser plutôt que d’être très sérieux, c’est de prendre exemple sur ce que Shark avait pu faire il y a quelques années de ça. Elle se servait à merveille de James Woods mais ne souffrait pas des problèmes de Rake.
De toute façon, peu importe ce qu’il va se passer par la suite, je suppose que Rake ne sera jamais une brillante série judiciaire. Il manquera toujours quelque chose. A force de prendre le personnage à la rigolade, je dois avouer qu’il n’y a donc plus vraiment de sérieux chez lui. Contrairement à Franklin & Bash qui repose justement sur le gimmick comique du fait que ses deux avocats savent faire les ânes pour défendre leurs clients, Keegan Deane n’arrive pas à avoir une personnalité d’un point de vue de son métier. Il oscille donc entre le côté légèrement nonchalant dont il est affublé et le côté plus sérieux qu’il tente de se donner. Sauf que même avec des lunettes, le personnage de Keegan n’a pas suffisamment d’envergure. J’attendais un peu trop de Rake à mon humble avis, peut-être car j’avais gardé un bon souvenir de la série originale et australienne dont est adaptée celle-ci (par son propre créateur qui plus est… le comble). La peur de s’engager de Keegan est un autre truc que l’épisode tente de mettre en avant. Cela fonctionne beaucoup mieux que le cas de la semaine. Bien que cela ne soit pas forcément le genre de trucs que l’on a envie de voir avec un tel personnage.
Disons qu’il manque toujours quelque chose à Rake et je pense qu’il va falloir juger sur la longueur pour voir si elle peut devenir une bonne série ou bien va t-elle rester ce trucs médiocres qui bouge dans tous les sens sans avoir une once d’organisation. Car le personnage de Keegan est écrit de façon très bordélique, on passe avec lui de personnages en personnages, de scènes en scènes, sans qu’au premier abord il n’y ait de cohérence. C’est un vrai problème dans une série qui semble manquer de ce truc qui pourrait lier l’ensemble de ce qu’elle nous raconter. Mais j’ai beaucoup de sympathie pour Greg Kinnear. Le pauvre se donne à fond dans son rôle et cela fonctionne plutôt bien par moment du coup, je ne vais pas être trop méchant cette semaine. Même si ce n’est toujours pas une série que j’ai envie de conseiller. Au contraire pour le moment j’ai envie de vous dire de la fuir (avec dans l’espoir… changer d’avis). Par ailleurs, les diverses relations entre Keegan et les femmes pourraient bien être trop pesante. Je n’ai rien de féministe mais tout de même, c’était assez machiste aussi par la même occasion je trouve.
Note : 5/10. En bref, si cet épisode était moins bordélique que le pilote, il y a encore quelques lacunes.