Rake (US) // Saison 1. Episode 2. Close Shave.
Le premier épisode était étrange. On avait l’impression que le créateur voulait mettre tout un tas de choses sans laisser le temps au téléspectateur de respirer. En tout cas, j’ai vraiment cru
que « Close Shave » allait être un épisode raté et puis finalement ce n’était pas totalement raté. Il reste encore du boulot à faire sur la cohérence de tout ce que la
série nous met sous les yeux et je pense notamment à l’aspect judiciaire de la série qui est certainement ce qu’il y a de plus mauvais. Je n’arrive pas à m’intéresser aux cas, peut-être est-ce
parce que Rake lorgne énormément du côté de House. Ce n’est pas un reproche, mais il aurait cependant fallu que cela soit bien fait. Car les cas ne sont pas
aussi passionnants que ceux que l’on avait l’habitude de voir dans l’ancienne série médicale de la chaîne. Surtout que cette semaine, l’affaire était encore plus absurde que la précédente. J’ai
trouvé cette histoire de secte assez drôle finalement mais pas dans le bon sens du terme. Ce que j’attends de la part de cette série judiciaire, si elle veut s’amuser plutôt que d’être très
sérieux, c’est de prendre exemple sur ce que Shark avait pu faire il y a quelques années de ça. Elle se servait à merveille de James Woods mais ne souffrait pas
des problèmes de Rake.
De toute façon, peu importe ce qu’il va se passer par la suite, je suppose que Rake ne sera jamais une brillante série judiciaire. Il manquera toujours quelque chose. A force de
prendre le personnage à la rigolade, je dois avouer qu’il n’y a donc plus vraiment de sérieux chez lui. Contrairement à Franklin & Bash qui repose justement sur le gimmick
comique du fait que ses deux avocats savent faire les ânes pour défendre leurs clients, Keegan Deane n’arrive pas à avoir une personnalité d’un point de vue de son métier. Il oscille donc entre
le côté légèrement nonchalant dont il est affublé et le côté plus sérieux qu’il tente de se donner. Sauf que même avec des lunettes, le personnage de Keegan n’a pas suffisamment d’envergure.
J’attendais un peu trop de Rake à mon humble avis, peut-être car j’avais gardé un bon souvenir de la série originale et australienne dont est adaptée celle-ci (par son propre
créateur qui plus est… le comble). La peur de s’engager de Keegan est un autre truc que l’épisode tente de mettre en avant. Cela fonctionne beaucoup mieux que le cas de la semaine. Bien que cela
ne soit pas forcément le genre de trucs que l’on a envie de voir avec un tel personnage.
Note : 5/10. En bref, si cet épisode était moins bordélique que le pilote, il y a encore quelques lacunes.