Raising Hope // Saison 4. Episode 14. Road to Natesville.
Ce n’est pas la première fois que Raising Hope choisie de faire un épisode avec une petite voix off rappelant que l’on pourrait bien être dans un documentaire. Mais comme je l’ai
déjà dit cette saison, Raising Hope semble avoir du mal à retrouver son originalité alors qu’elle fait beaucoup trop d’épisodes mécaniques sans intérêt. Du coup, quand
« Road to Natesville » a débarqué, j’ai été plutôt content de voir que cette petite comédie que j’aime tant tente de nouveau de faire quelque chose d’original (bien
qu’en partie déjà fait ailleurs). Sauf que cette histoire de concours de la meilleure épicerie était tout de même jouissive. Je pense que le plus gros problème de cette saison 4 de
Raising Hope c’est d’être tombé dans le cartoon. Ce n’est plus la petite comédie fraiche et amusante qui nous racontait les difficultés de vie d’une famille pauvre. Ce n’est donc
plus aussi mélodramatique qu’auparavant, maintenant on est dans le surréaliste. Alors c’est assez drôle mais peut-être que j’aimerais bien par moment que l’on retrouve aussi ce qui fait la force
de ces personnages (et qui n’est pas seulement une question de mélodramatique mais aussi de réalisme).
Je pense que ce que la série a perdu c’est son coeur. En perdant son coeur, elle a à mon sens perdu beaucoup de choses. C’est dommage car le potentiel était pourtant présent et je suis certain
qu’ils auraient pu faire les choses d’une bien meilleure façon. C’est en tout cas comme ça que je le ressens à mon grand damne. Cet épisode était presque l’épisode des Jeux Olympiques pour
Raising Hope. Il faut dire que les jeux commencent dans une semaine et il fallait bien que Raising Hope s’en occupe. L’idée qu’il y ait une compétition de la
sorte n’a rien d’absurde et au fond on est pile poil dans ce que la série sait faite de bien. Ce style du mockumentary fonctionne donc très bien encore une fois, narré par Jeff
Rechner. L’inspiration de base de cet épisode est une compétition entre épiciers américains et russes durant la Guerre Froide. Cette année, les jeux vont donc se dérouler à Natesville,
une ville avec « a long history of not having much history ». Tout cela permet de mettre tout le monde plus ou moins au même endroit et donc de retrouver la
dynamique qui faisait le charme de la série encore l’an dernier.
« I’ve had sex with horse, and I’ve had sex with woman, but never had sex with hybrid horse-woman »
Bien que cela ne soit pas le meilleur épisode de Raising Hope, il permet aussi de voir que finalement le tout n’est pas perdu et qu’il y a encore du potentiel exploité ici et là
pour mon plus grand plaisir.
Note : 6/10. En bref, un épisode plus original et plus agréable.