Dans les bras de morphine synthétique
Démuni tel prisonnier sans menottes
Elle dorlote ma vieille peau épique
Que je parade en polichinelle sur des os
Je trinque intensément à l’assuétude
De la trente-sixième heure de manque
Et de ma brisure d’emprise qui claque
En plein cœur de la crise opiacée
Les deux mains que je me frotte
Plutôt que de charger à bloc
La carabine contradictoire
Prouvant que de vivre sans se shooter
C’est possible: évidemment!
Suffit de se souvenir comment
Tout coagule autour du trou
De rien sauf que pour…. si!
Ça alors mes muscles assénés
De vicieux tremblements
Qui font du grabuge auprès des intestins
Bâclant le tango à relais des tripes
Qui de haut en bas secouent le joug
Pour en finir des crampes malignes
En une sensation de bain bouillant
La bile jaillit en jet jaune pour un peu
Je me serais balancé du Old Dutch
Me serais-je souvenu que c’est un poison
Parfait pour le moins détenu à cru
Six intenses nuits sans sommeil
Sans sommeil sauf pour les
Cinq minutes recroquevillées sur le divan
Trois couchées de sanglots quatre à genoux
Si mal aux jambes que des coups
De couteau rendraient cela plus
Vivable malgré la pente abrupte droit devant
La vie en pauvre qui éternue
À m’en déboîter un œil sinon
Tout est cool dans l’existence mauve
Dans le tas de déconfitures à point
De rechute répétant la flûte enchantée
Matin midi soir parfois même si tard
Dans la nuit que toute une semaine
Se nomma souvent samedi allons allume un joint
Le Fentanyl cryptique traficoté s’injectables
Tout danse sur le mur des réalités ad infinitude
Quittant le corps au revoir boulimie moléculaire
En bolide électrique multiformatable
Et transdimensionnel parlant à des types
Dans des habits reluisants comme
Dans Star Trek puis pschent!!!
Retournés d’où ils seraient venus
Du futur en l’occurrence 2237 de la nouvelle ère
Quand une belle intraterrestre me glisse
La pochette de plastic sur la tête puis serre
Le cordon, or je cligne oui oui! des yeux las
Et qu’elle m’explique sans force détails
Que la couleur de ma douleur s’estompe
Tirant vers le gris souris du bas
Qui jamais lui ne se trompe
Souris dit-elle: chérie tu nous inquiète!
L’heure de la trêve annoncée sonne
Là-bas nous ‘chillons’ pépères
Collège Transparent de nuit et de jour
Exposés aux faits dont eux seuls disposent
Sur l’arrivée de l’onde et du grand
Pow wow à la suite des Chefs
Je me désintoxique pour mieux
Participer au précipice usagé
Du jour X au nom de la guerre
Contre tout ce qui pense en parallèle
À celle contre la drogue afin de justifier
Leurs salaires ainsi que la cupidité
De l’être la vérité au bout de son nez
Depuis le 12 septembre 2001 qui coule
En les forces du désordre programmé
Nuit et jour manufacturer des méchants
Moment de clarté on voit bien que
Tout est patenté pire que les élections
Car doublement nous payons notre pansement
Pour faire enfermer des personnes
Mentalement instables à qui un agent
De la Effe Be High lui shoote (FBI qui injecte)
Un sordide salaire pour crever la faim
Et des médicaments à neutrons pour rien
Un véhicule ainsi que les explosifs de nazes
Pour mieux leur passer les chaînes mais pas télé non
Au cou Hollywood style les figures à verrous
Sur papier sont les désirs de leurs plaidoyers
Quand on en rêve toujours on n’a pas déjà
Retourné l’enseigne qui dit: “Trop Tard!”
Jusqu’au silence nous roulerons
Les dés qui ne sont pas encore joués
Nous sommes à un point dans l’histoire
Où il est bien plus facile d’éliminer
Un million de personnes, que d’emprisonner
Un million de personnes au minimum
Pour nous, chez les gueux:
La peur s’installe en provenance de
Toute les directions, l’esprit humain
Se fragmente se divise plus facile à contrôler
Dans ce cas-ci, nous avons la PREUVE
Que tout est un "cirque médiatique"
La ‘Big Picture’: Brezinsky
Nous a annoncé la couleur:
On NOUS empoisonne par l’eau
La nourriture, les médecins portent
Des blouses noires, les enfants
Sont programmés pour devenir des serviteurs
On s’en assure à grands coups
De médicaments frauduleux, les remèdes
Contre le cancer sont exactement
Le contraire d’un remède, et la liste est trop longue
Et ça n’a pas l’air de se faire assez vite
À leur goût! Nos braves leaders pour la plupart
Savent toutefois que pour notre bille bleue
Le cosmos est sur le point de faire ‘maison nette”
Ils ont même aménagé leurs beaux bunkers
Ultra High Tech pour le “Jour d’après”
Et la poignée de survivants potentiels
Ces poches d’espoir qui refleuriront
“peut-être” ici et là après les bombes
Qu’ils ne se gêneront pas
Pour dépenser avant de nous souder la porte
Au nez: ciao la visite est terminée!…
(Voire la suite des détails dans le numéro
‘Architectural Indigeste no.666′ FREE
Du mois de morse de l’an Z dès à présent
Télédéchargeable partouze sur internet)
danleMiel,
Longueuil, 1 février 2014