Un total de 34% des personnes interrogées jugent "prioritaire" une réforme de l'indemnisation chômage, 48% la qualifient d'"importante mais pas prioritaire" et 18% de "secondaire".
Quatre parmi cinq mesures proposées par la CGPME seraient largement approuvées par les Français.
82% des personnes interrogées se disent favorables à ce que l'on donne la possibilité aux salariés qui le souhaitent de cotiser moins, en échange d'un plafonnement futur de leur indemnisation chômage, si un jour ils étaient amenés à connaître une période sans emploi.
64% se disent "favorables" à une radiation automatique des chômeurs qui refusent plus de deux offres "raisonnables" d'emploi,
61% à "exclure du régime spécifique des intermittents les techniciens du spectacle, qui pourraient être soumis au droit commun",
59% à la mise en place d'une dégressivité des allocations à partir d'un an.
50% se disent favorable à la proposition de "faire passer de 4 à 8 mois la durée de travail nécessaire pour être indemnisé".
D'abord, Ce sondage par téléphone porte sur 990 personnes. On aimerait savoir combien de chômeurs ou d'anciens chômeurs font partie de cet échantillon. S'il a 10% de la population au chômage et 10% en grande précarité, l'échantillon devrait en tenir compte.
Personnellement, j'ai interrogé 90 chômeurs et les résultats ne ressemblent pas du tout à ceux de la CGPME.
La CGPME a été créée en 1944 par un certain Léon Gingembre. Rien que ça suffirait à la discréditer. cette année, cet organisme patrponal a reçu presque 7 millions d'euros de subventions publiques. Personnelement, ça me laisse réveur.