La 41e édition du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême accueille « Fleurs qui ne se fanent pas », une exposition collective consacrée au douloureux sujet des « femmes de réconfort » et initiée conjointement par le gouvernement coréen, une association privée (l’Association coréenne pour le manhwa) et une institution publique (le Komacon, Korea Manhwa Contents Agency). Par le biais de la bande dessinée, les initiateurs de cette exposition souhaitent communiquer à un public international le point de vue de la Corée sur ce sujet, en le sensibilisant aux dommages irréparables subis par ces femmes.
Une polémique est née à la veille du Festival entre La Corée du Sud et le Japon, par l’intermédiaire de l’ambassadeur japonais en France et le stand consacré au pays du soleil levant a fermé jeudi.
L’exposition est séparées en trois sections distinctes : Passé, Présent et Futur. « Passé » s’attache à retracer le contexte historique de l’Asie lors de la Seconde Guerre mondiale et l’ensemble des faits ayant mené à la mise en place, par l’armée impériale japonaise, du système d’esclavage sexuel des femmes dites « de réconfort ». La section « Présent » révèle en quoi consistait ce système et la vie de ses victimes, portant le regard du visiteur sur ce qui s’est réellement passé. Enfin, « Futur » évoque l’espoir d’aborder l’avenir avec une plus grande transparence, par la reconnaissance des faits historiques.
Exposition Fleurs qui ne se fanent pas
Caves du théâtre d’Angoulême • du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014, 10 h/19 h
Production : Gouvernement coréen, Komacon, Association coréenne pour le manhwa • Commissariat et scénographie : Shin Myeong-hwan.