Vous avez dit « marchandisation de l’espace public » ?

Publié le 12 mai 2008 par Alain Hubler

Depuis le 1er janvier 1999, date à laquelle les CFF sont devenus une société anonyme de droit public, j’ai le sentiment que nos Chemins de fer fédéraux sont sur la mauvaise voie et qu’ils investissent plus d’énergie à gérer leur parc immobilier qu’à développer des transports ferroviaires efficaces et accessibles.

Preuve en est cette dernière lubie qui consiste à transformer des salles de réunions d’utilité publique en bureaux et commerces. Par cette opération, les CFF visent à « rentabiliser » les espaces occupés par la Salle des Vignerons et la Salle des Cantons de la Gare de Lausanne.

Ces deux salles, idéalement situées et financièrement abordables, ont accueilli des réunions d’associations, de sociétés et de collectifs de tous les bords : des réunions des syndicats de la fonction publique au City management en passant par l’UDC et le POP & Gauche en mouvement.

Consacrer ces espaces, dont le plus grand peut accueillir jusqu’à 300 personnes, à la déesse économie constitue donc une perte sèche pour la vie démocratique, associative et politique de la ville de Lausanne et du canton.

Pour toutes ces raisons, je vous invite vivement à signer et à faire signer la pétition du collectif Libérer la parole.