L’histoire
Min-ho CHOI, dessinateur de BD prometteur, ne se retrouve plus dans le système. Depuis quelques années, il vivote en travaillant pour différents studios d’animation, mais il a bien du mal à prendre du plaisir dans la production de masse. Suite à son mariage, il décide de quitter Séoul, et emménage alors à Uijeongbu, une plus petite ville au nord de la capitale et en bordure de montagne. C’est là que, après démissionné, il décide de se consacrer à sa nouvelle vie, entre jardinage et dessins.
Mon Avis
Ce qui qu’il y a de plaisant dans la lecteure de Moi, Jardinier citadin, c’est à la fois l’aspect reposant et tranquille qu’il dégage. L’auteur nous fait tourner les pages au fil de chaque saison et chaque saison apporte son lot d’evenements. Préparer la terre, les premières pousses, la dégustation de sa récolte, les affres d’une tempete, le rôle des insectes, la force de la nature à s’auto-purifier et l’importance de cultiver sans pesticide. Toutes ces petites choses que nos arrières grand-parents (voir nos grands parents) ont connu mais qu’on à tous plus ou moins oublié au profit d’une société de consommation, fade et triste.
Akata réussi donc son pari, de proposer un manhua beau, drôle, touchant et interessant sans être ennuyeux. Le prix pourra surement en rebuter plus d’un (moi en premier, mais quand on aime…) mais au vue de la qualité de l’ouvrage, je peux vous assurer que ce n’est pas exageré. Couverture cartonnée, pages couleurs, une impression de grande qualité et une traduction française aux petits oignons.
Si vous êtes interessé par Moi, Jardinier citadin, n’hesitez pas à chercher dans le rayon BD de votre magasin, car il ne se retrouve pas toujours dans le coin manga. Rendez-vous au mois de mars pour commencer à travailler la terre de votre jardin et lire le seconde tome de Moi, Jardinier citadin.