Jeune fille vue de dos de Céline Nannini

Elle écrit, presque chaque jour. Elle narre sa vie, ses états d’âmes, ses angoisses, ses envies, ses doutes. Les textes ne sont pas datés, les repères sont souvent géographiques. Elle parcourt la France et l’Europe en trainant derrière elle ses questionnements. Elle fréquente des amis, des copains, des connaissances, elle lit Hymne de Lydie Salvayre, les poèmes de Klee, Borges, elle écoute Roy Hargrove, Alpha Blondy, Jim Morrison… et s’interroge sur sa vie, sur son avenir, sur son passé. Elle est nostalgique, déprimée, enjouée, heureuse, triste…

Et malgré tout cela je n’ai pas réussi à m’attacher à elle et malheureusement je pense que c’est l’élément moteur pour pouvoir se plonger avec passion dans un journal. Elle m’a ennuyée, je l’ai trouvée pleurnicharde, fatigante  voir parfois indécente dans ses plaintes futiles de pauvre petite fille.

J’ai eu l’impression que l’auteur tentait de la faire passer pour mélancolique telle une héroïne du 18eme siècle or le personnage n’en a pas l’envergure et n’en ressort que futile et usante. Je n’ai pas trouvé grand intérêt à ce récit.

♦ Jeune fille vue de dos de Céline Nannini

Editeur : Mémoire d’encrier

ISBN : 978 2 89712 051 1

Parution : février 2013

Prix : 19 $

Pages : 147

Classé dans:Jury de lecteur, LIVRES, Prix Océans, Roman Tagged: France O, journal, littérature francophone, prix Océans