Toute la vérité sur le mystérieux auteur à succès Jacques Vandroux !

Par Bregman @CharlieBregman
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Les habitués de la lecture numérique connaissent déjà l’incroyable succès de l’auteur indépendant Jacques Vandroux, multiple récidiviste de la tête des ventes d’ebooks sur Amazon.

Mais derrière chaque homme se cache toujours une femme, et dans ce cas précis, derrière le nom d’auteur Jacques Vandroux se cache en réalité la complicité de deux époux : Jacqueline et Jacques Vandroux.

Pour celles ou ceux qui ne les connaîtraient pas encore, J. et J., unis pour le meilleur et pour le livre, ont accepté de se prêter au jeu de l’interview.

1 - Jacqueline et Jacques, bonjour et merci d’avoir accepté cette interview. Tout d’abord, qui êtes-vous, où vivez-vous et que faisiez-vous dans la vie avant de devenir le tandem à succès que nous connaissons ?

Merci à toi Charlie pour ton invitation sur ton blog. Qui nous sommes ? Un homme et une femme, époux dans la vie, ingénieurs de formation tous les deux. Un métier que nous n’avons pas cessé d’exercer, avant et après notre aventure littéraire. Nous vivons dans les Alpes comme toi, à Grenoble, grande ville au milieu de montagnes qui permettent de se ressourcer régulièrement.

2 - Y avait-il quelque chose de particulier, dès le départ, qui vous prédisposait à écrire des livres ensemble ?

Écrire des livres ensemble n’est pas exactement le terme. À part Grimpez vers le top 100 qui est l’œuvre de Jacqueline, c’est vraiment Jacques qui écrit. C’est sans doute son désir, qui est longtemps resté une utopie, de se faire publier… un jour… plus tard qui sait… qui a poussé Jacqueline à utiliser les moyens mis à leur disposition pour l’aider à franchir ce pas et le pousser à réaliser son rêve.

3 - Les questions que beaucoup se posent : y aurait-il un auteur Jacques Vandroux sans Jacques ou sans Jacqueline ? En quoi êtes-vous complémentaires l’un pour l’autre ? Qui fait quoi ? Comment vous organisez-vous dans votre travail ?

Ah bon ? Beaucoup se posent cette question ? Nous aussi en fait !

Une chose est sûre, c’est que sans Jacques, Jacques Vandroux n’aurait pas existé ! Il fallait bien quelqu’un au départ pour écrire des histoires ! Jacqueline a surtout servi de catalyseur, en motivant Jacques à se lancer dans l’aventure de la publication, car il y a un pas à franchir avant d’accepter de faire face à un jugement extérieur.

Donc dans notre couple, Jacques écrit, répond aux lecteurs qui ont la gentillesse de lui écrire, et intervient sur Facebook.

Jacqueline relit et corrige le texte, le fait relire à nos irremplaçables beta lecteurs, le met en forme et le publie. Elle anime le blog, intervient sur Facebook, et répond à des questions techniques aux auteurs qui la sollicitent. Tout ce qui est chiffres, paperasse et formalité, c’est elle aussi.

4 - À partir de quand a commencé le succès ? Votre lectorat vous semble-t-il fidèle ?

Nous avons mis en ligne Multiplication et Les Pierres Couchées respectivement en février et en mars 2012. Ils ont tous les deux assez vite été dans la queue du top 100. Puis, après un week-end à Turin début mai, nous avons eu la bonne surprise de découvrir à notre retour Les Pierres Couchées à la 15ème place. Et le classement a continué à augmenter… jusqu’à la première place ! Ça a été le départ d’une belle aventure.

À la deuxième question, la réponse est positive. Beaucoup de lectrices et de lecteurs ont lu deux ou trois de mes romans.

5 - Est-ce indiscret de vous demander combien d’exemplaires de vos différents livres vous avez déjà écoulés ?

Pas vraiment dans la mesure où ces chiffres ont été publiés récemment sur notre blog.

Les livres qui se sont le mieux vendus sont les trois romans de Jacques. Les autres titres se vendent honorablement et totalisent un peu plus de 1000 ventes.

Multiplication a atteint 2700 ventes, Au Cœur du Solstice 6600 et Les Pierres Couchées 11000.

Quelqu’un du métier de l’édition nous a dit récemment que ces chiffres-là seraient vraiment tout à fait exceptionnels pour un primo romancier dans l’édition classique. C’est donc la magie du Kindle ! Qui a bien fonctionné pour nous, et pour d’autres auteurs mieux encore.

6 - Pourquoi avez-vous fait le choix de l’auto-édition ? Des éditeurs vous ont-ils déjà fait des propositions ?

Contrairement à ce qu’annoncent certains, nous ne faisons pas de l’auto-édition une religion, et sommes ouverts à tout type d’édition.

Au format demandé par les éditeurs (recto simple et interligne double), le manuscrit de Les Pierres Couchées pesait plus de 5 kg. Cette donnée combinée avec les témoignages d’auteurs sur le net annonçant qu’ils avaient dû envoyer leur manuscrit à une centaine d’éditeurs, nous a d’emblée dissuadés de détruire les forêts.

L’auto-édition a été un heureux concours de circonstances. David Forrest se produisant devant les caméras de Capital, une amie ayant beaucoup aimé les romans de Jacques qui regarde cette émission, un dîner avec elle juste après, un pouvoir de persuasion… bref, un ensemble d’éléments qui nous ont amenés à tenter notre chance. En amateurs complets au départ, puis avec beaucoup plus de professionnalisme.

Quant à d’éventuelles propositions d’éditeurs… nous ne serions pas contre, mais à part l’un ou l’autre appel du pied de tout petits éditeurs numériques, il ne s’est rien passé.

7 - Vos livres sont également disponibles en version papier. Qu’est-ce qui marche le mieux pour vous ? Les versions papier, ou les versions numériques ?

La réponse n’est pas difficile ! Avec un total d’environ 270 livres papier pour un peu plus de 21 000 ventes au total, on dépasse à peine les 1 %.

Pourquoi si peu ? Les romans de Jacques sont longs… et donc les livres sont épais, et chers. Tout est relatif bien sûr : ils sont peu onéreux pour leur équivalent édité dans le circuit classique, mais ils dépassent le seuil psychologique de 9 ou 10 euros.

Si vous voulez réussir à vendre beaucoup de livres papier, ce sera certainement plus facile avec des guides ou des romans courts.

8 - Que pensez-vous de l’attitude des libraires qui refusent de présenter des ouvrages auto-édités ? À part en suivant votre exemple, comment les auteurs indépendants peuvent-ils améliorer leur image, selon vous ?

Nous n’avons jamais eu affaire à ce genre de refus pour la bonne raison que nous n’avons jamais tenté l’expérience. Entre notre métier, notre vie de famille et cette aventure littéraire, notre emploi du temps est déjà suffisamment rempli pour aller tenter de persuader des libraires de prendre 4 ou 5 livres en dépôt quand nous en vendons bien plus en ligne en version numérique. De plus, vu la marge que prend le libraire, je pense que nous serions perdants dans l’affaire.

Le métier de libraire n’est certainement pas facile, et s’ils refusent ce type de livres, ils ont sans doute leurs raisons. Nous ne les connaissons pas et nous nous garderons bien de les critiquer !

Quant à améliorer leur image, je déconseille fortement aux auteurs de suivre notre exemple à nos débuts : les premiers manuscrits mis en ligne contenaient beaucoup trop de fautes et de coquilles. Au contraire, il faut absolument aller dans le sens d’une orthographe parfaite et d’une présentation correcte des ebooks. C’est un travail énorme qui peut être plus long que l’écriture elle-même. Nous en avons fait l’expérience !

Le lecteur est très exigeant, ne l’oublions pas ! Que les livres soient payants ou gratuits !

9 - Comment organisez-vous la promotion de vos ouvrages ? Est-ce que tout se déroule sur internet ?

Pour ce qui est de la promotion, nous devons avouer que nous ne sommes pas très forts : des séquences de livres gratuits pour les titres les moins chers, un mailing à nos lecteurs fidèles à la sortie d’un nouveau titre, quelques annonces sur Facebook, mais pas trop, et très exceptionnellement une promotion sur le prix des romans.

Amazon nous a bien aidés avec deux journées d’offre éclair, des mailings à nos lecteurs ainsi que notre histoire en vue sur la page d’accueil d’Amazon cet automne. Cela a eu bien plus d’impact que ce que nous avons pu faire par nous-même.

10 - Et pour finir, deux petites questions indiscrètes pour Jacqueline : quel est le principal défaut de Jacques… et quel est celui qui te fait le plus craquer ?

Je suis sidérée par cette question !! Après tant d’années de mariage, j’apprends que Jacques aurait des défauts ? Non, vraiment, j’ai beau chercher… rien qui ne mérite de figurer dans cette interview.

Heureusement que ce n’est pas à lui que tu as posé cette question, car pour être honnête, j’en ai beaucoup plus que lui ! C’est comme pour l’auto-édition : on se complète !

Mais je peux tout de même te dire que c’est son sens de l’humour qui me fait craquer !

Pour en savoir plus sur leurs ouvrages et leurs nouvelles parutions, je vous invite à suivre de près le blog des époux Vandroux :

http://www.jacquesvandroux.blogspot.fr

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