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Mauvais genre

Publié le 31 janvier 2014 par Didier Vincent

Le paradoxe norvégien de l'égalité des genres

  

Il y a une collusion entre l'égalité homme-femme et leur identité. La frontière qui semble indécise entre ces deux idées envenime le débat sur une fumeuse "théorie des genres". Ce reportage norvégien est univoque mais pas dénué d'intérêt. Il prône une version biologique de la différence homme-femme par les hormones, la testostérone, l'évolution du fœtus. Dans le pays qui se veut le plus égalitariste au monde, peu de femmes ingénieurs, par contre beaucoup d'infirmières. Cette "liberté" aurait favorisé la propension naturelle à choisir un métier. Naturelle ?

Les environnementalistes qui voient dans la répartition des rôles un modèle sociétal dû aux sollicitations externes depuis la naissance ont peu la parole dans ce reportage. On les accuse d'être les cautions des méphistophélès socialistes qui joueraient avec le feu en voulant changer artificiellement la "nature humaine".

L'enjeu serait une disparition des genres masculin-féminin piloté par le lobbying LGBT.

Notre société a évolué dans le sens d'une plus grande égalité entre les hommes et les femmes. Nous n'allons pas remettre en cause la mixité de l'enseignement sous le prétexte fallacieux que le cerveau serait différent génétiquement.

Cette égalité est de droit et ce n'est pas une identité.

Nous nous trouvons devant deux infinis comme dans les antinomies de Kant. D'un côté la différence irréductible à jamais entre l'homme et la femme autorisant les Etats et les religions les plus sectaristes. De l'autre, l'identité absolue, l'interchangeabilité qui tenterait à effacer les notions de maternité, de polarité, de différences.


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