Le pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a annoncé, lundi 20 janvier, la cession de ses actifs australiens à la compagnie Kuwait Foreign Petroleum Exploration Company pour un montant de 1,135 milliard de dollars.
Shell va ainsi se séparer de sa part de 6,4% détenue dans l’usine de gaz naturel liquéfié (GNL) de Wheatstone (dans l’ouest du pays, en Australie-Occidentale) ainsi que sa part de 8% dans le gisement gazier de Wheatstone-Iago, d’où provient la grande majorité du gaz qui alimente cette usine.
« Nous concentrons nos investissements là où nous pouvons créer le plus de valeur avec les capitaux et la technologie de Shell. Nous faisons des choix difficiles au sein de notre portefeuille mondial afin d’améliorer l’efficacité de notre capital », a déclaré Ben van Beurden, nouveau directeur général du groupe Shell.
Deux semaines après avoir pris ses fonctions, Ben van Beurden lançait un avertissement sur résultats choc afin d’informer les investisseurs que le groupe n’atteindrait pas ses objectifs de rentabilité. Le groupe avait décidé, en décembre dernier, de se retirer d’un projet de gaz liquide en Louisiane (Etats-Unis), pour une économie de 20 milliards de dollars.
Selon le Financial Times, Shell pourrait également céder certains de ses gisements en mer du Nord et une partie de ses participations dans le raffinage.