LAEO, signataire de la Charte de Bruxelles

Publié le 31 janvier 2014 par Laeo France

COMMUNIQUE DE PRESSE - 31janvier 2014
Les catastrophes écologiques dépassent de plus en plus souvent les frontières et les systèmes juridiques nationaux.​
Rassemblé autour du constat commun d'une nouvelle forme de criminalité, le géocide, ​ un consortium d'organisations environnementales - parmi lesquelles l'Association des Anciens Ministres de l'Environnement et Dirigeants Internationaux pour l'Environnement (AME-DIE), End Ecocide in Europe, le Tribunal International de conscience des crimes relatifs à la Nature soutenu par Edgar Morin, l’Académie Internationale des Sciences Environnementales , le Réseau des Procureurs Européens pour l’Environnement - se mobilise activement depuis plusieurs mois pour poser les bases d'une charte commune, la Charte de Bruxelles.
Cette charte propose trois étapes progressives en matière de sanctions à l'encontre des responsables d'atteintes à l'Environnement :
- Encourager toutes les initiatives de la société civile afin de juger sur le plan moral les responsables des crimes environnementaux mettant en péril les ressources planétaires et la santé humaine. ​
- La création d’un Tribunal Pénal Européen de l’Environnement et de la santé
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le but final étant la création d'une Cour Pénale Internationale de l‘Environnement et de la santé qui fasse reconnaitre la catastrophe environnementale provoquée par l'homme  (géocide) comme crime contre l'Humanité. Ceci permettrait d'obtenir une protection effective internationale des écosystèmes pour les générations futures.

Les signataires de la Charte s'engage à soutenir la demande de la création d'un Tribunal pénal européen et tout citoyen du monde peut signer cet appel en ligne sur : http://iecc-tpie.org/
LAEO se réjouit de cette avancée car depuis plus de 10 ans dans la protection de l'environnement en zones de conflits. 
"En 2007, le fondateur de Earth Organization, Lawrence Anthony, avait proposé à l'ONU de​ ​sanctionner comme un crime ​la destruction des écosystèmes, de protéger les installations utilisées pour la préservation et le traitement des animaux sauvages, de protéger la faune, la flore et les réserves marines lors de conflits armés et, d'une façon générale, d'obtenir la reconnaissance que certains dommages environnementaux durant un conflit armé soient considérés comme crimes de guerre.​ ​C'est donc tout naturellement que LAEO a fait partie des premiers signataires de la Charte de Bruxelles, aux côtés de Corinne Lepage et d'End Ecocide in Europe, le 30 janvier 2014", explique NoëlleSaugout, présidente de LAEO Europe.
Contact presse : valerie@endecocide.euou via www.laeo.fr