Manifs (de dimanche 27), menaces de grève de la faim « jusqu'au départ de Hollande » ; rumeurs exacerbés, via les réseaux sociaux, sur l'enseignement de la théorie du genre, pour créer des problèmes dans le système scolaire; c'est à une radicalisation active d'une fraction de droite, hétéroclite et faible, mais fort bruyante qu'on assiste.Ce qui a fait le plus de bruit est ce Hoax, répandu via les réseaux sociaux, d'enseignements axés sur la « théorie du genre » pendant lesquels on apprendrait aux « garçons comment ils pourrait devenir des filles » et, clou du Hoax, « des cours d’éducation sexuelle et de masturbation seraient assurés ».Cela après les délires anti homosexualité, qu'on tente de justifier (comme Poutine) par une « protection de nos enfants », oubliant que l'essentiel des agressions sexuelles sur les enfants est d'abord le fait de proches, parents et amis de la famille.L'OMS rappelle que l'une des rares enquêtes solides sur le sujet conclut que « dans près de 97 % des cas d’agression sexuelle corroborés par les services de protection de la jeunesse en 2008, l’agresseur était connu de la victime, soit une figure parentaledans 33 % des cas ou un membre de la fratriedans 32 % des cas »Et pour éviter les délires sur ce sujet et gagner en effectivité, l'OMS « propose des orientations techniques et normatives pour un travail de prévention de la maltraitance des enfants fondé sur des bases factuelles »Cette guérilla, ne craint pas l'utilisation politique d'un sujet hautement grave, déformé sciemment pour l'action politique envisagée, sans considération ni respect des personnes, de la société, et même et avant tout, des enfants.Ce qu'elle cherche à mettre en danger est le fondement de l'égalité, particulièrement l'égalité homme-femme, un pilier de l'éducation nationale laïque, pilier qu'il est essentiel de consolider.©Jorge