En marge du Festival d’Angoulême, le webzine La Déviation, sous la plume du journaliste Klervi Le Cozic, publie un décompte éloquent sur la parité homme/femme parmi les auteurs invités au festival. Cette infographie interactive (allez, on se moque un peu, il faut juste cliquer à trois reprise pour afficher les différents tableaux), établie à partir des chiffres officiels publiés par l’organisation du festival, démontre formellement ce que les visiteurs ont intuitivement perçu : la proportion de femmes auteurs invitées est réduite à la portion congrue.
Les éditeurs auront beau jeu de rétorquer que le panel des artistes présents à Angoulême n’est que le reflet profession, cela ne fera que replacer la question au bon endroit : pourquoi y a-t-il si peu de femmes dans le Neuvième Art ?
Les pourfendeurs de bande dessinée grand public en seront pourtant pour leurs frais cette fois-ci. Alors qu’on aurait pu penser que les grands groupes d’éditions, tous dirigés par des équipes fortement masculines, allaient être les mauvais élèves de ce classement, la palme de la sous-représentation des femmes revient à Ego comme X. Devront-ils se renommer Ego comme XY ?