Il est des personnes
qui parlent faux. C'est ainsi. Ils essaient de se mentir le
mieux possible. et quand vous leurs dites, ils font mine de ne rien
comprendre. Un collègue affirme toujours avec un grand sourire ses
projets qui ne se réalisent que d'une manière aléatoire. Parler
pour combler un vide social, ou spirituel. Et surtout cacher les
vraies raisons de ses propres motivations... Le fric. Nombre de
personnes sont accros au fric sans se l'avouer. Font
merveilleusement semblant. Ils ont de nombreux complices car les
accros du fric arrivent tout de même à générer du fric autour
d'eux. Mais attention, ils sont les premiers à vous abuser sans
aucun scrupule. Puisque leur valeur est le fric. Ils peuvent ainsi
être de tout bord politique ou religieux, ils seront toujours un
danger social. Les idées sont le décor planté pour attirer les
complices ou les proies.
Ainsi au Brésil, état d'Amapa, comme dans beaucoup d'endroits
pauvres, celui qui veut gagner du fric va abuser ses proies ,
partager avec les pauvres qu'il domine et avec lesquels il est
complice.
Le chauffeur de taxi qui possède une grosse voiture, en général des
vieux modèles américains, (Chevrolet) à six places assises, et un
plateau de charge, va prendre tout son temps pour chercher
ses clients, puis prendre la charge. Ainsi, avec une berline
ordinaire, vous déposez vos bagages dans le coffre arrière du
véhicule et départ.
Avec ces fameux "pickup" il faut longtemps avant de décoller.
Arrimer la charge disposée méthodiquement. Le mot est "Vo
rapidinha". Mais tout va lentement. Il faut rentabiliser au maximum
le voyage.
De même que les navires sur l'Amazonie sont chargés outre mesure
afin de rentabiliser le voyage. Parfois ils coulent, comme le Novo
Amapa, en 1981. Les conducteurs de taxi eux, s'endorment au
volant.
Par chance, je ne suis jamais allé avec ce genre de personne. Et
préfère les éviter. Ayant fait remarquer cela à chaque conducteur
de taxi qui me jouait ce tour au retour vers Oyapoque, ils m'ont
fait tous le même scénario. On roule assez vite et régulièrement en
s'arrêtant très peu afin de gagner du temps. A l'arrivée, ils
expriment leurs excuses d'avoir abusé de la situation, et on leur
pardonne volontier d'avoir avalé les kilomètres ainsi
volontairement pour se faire pardonner.
Mais cette performance ne m'intéresse que peu, c'est une histoire
de fric, encore. Sachez que ces véhicules ne sont pas officiels et
non assurés. En cas d'accident, aucune assurance hors la vôtre ne
vous prendra en charge.
Les transports officiels sont les bus des compagnies comme Amazon
Tour. Ils partent le soir et voyagent la nuit.
Alors vous comprendrez mieux la VERITABLE performance que mon
matériel photo a pu réaliser. Ne pouvant demander au chauffeur de
s'arrêter pour faire des images alors j'ai photographié par la
portière, et la fenêtre grande ouverte.Je voulais voir l'avancée du
chantier du barrage sur le Rio Arraguari. Voilà le résultat.
Superbe ! LA PERFORMANCE est là. L'objectif est le 70-300
nikon, avec le système de réduction de vibrations. On peut croire à
une image prise arrêté. Vous comprendrez mieux l'efficacité
photographique et commerciale de cet outil. Le boitier est le D7000
, demi format, longtemps utilisé par les professionnels avant
l'arrivée du plein format. Qui n'est autre que le format
24X36.
Autre performance en Amazonie, c'est le cable qui apporte Internet
en Amapa, à partir de la Guyane française. Prenez une carte pour
mieux comprendre. La Guyane est au Nord. Au sud, il y a l'Amapa,
coupé du reste du Brésil par le fleuve Amazone. Comme il est
aléatoire d'envisager tirer un cable traversant l'Amazone, il était
plus sage de le tirer depuis la Guyane. Voilà les images. Le cable
passe d'un côté à l'autre de la piste BR156.
J'ai pu admirer aussi un amplificateur, de la taille d'une grosse
bouteille thermos, collée au poteau.
Bien sûr ce cable ne sera pas à l'abri de chutes d'arbre ou du
passage de camions de chantier un peu élevés, ou de chasseurs un
peu ivres.
Mais c'est une belle performance.
Mes web-félicitations au Brésil, et au gouverneur de l'Amapa,
Camilo Capiberibe.
DD.