Attention fidèle électrice ou électeur socialiste, Tu découvriras, ci-dessous, quelques extraits d'une interview d'une personnalité de la vie politique et médiatique française. A toi d'en deviner l'auteur.
Citation n° 1 :
« Je n'imaginais pas qu'il ferait un Bad Godesberg (commune où le SPD se rallia à l'économie de marché, en 1959), car c'est de cela qu'il s'agit. Les gens disent : Bad Godesberg, c'est un congrès des socialistes allemands. Certes, mais l'Allemagne est un pays parlementaire. Dans une monarchie comme la France, c'est le monarque qui impose Bad Godesberg à son camp. A mes yeux, quelle que soit l'intensité des mesures que Hollande va prendre, l'essentiel a été fait. »
Citation n° 2 :
« Les socialistes, pour la première fois, reconnaissent le monde tel qu'il existe. Avant, ils se comportaient d'une manière qui montrait qu'ils l'avaient compris, mais ils ne voulaient pas l'assumer idéologiquement. C'était la "parenthèse", même au moment où Pierre Bérégovoy menait une politique si intelligemment libérale. »
Citation n° 3 :
« Là, les choses sont dites. Au fond, Mitterrand nous avait débarrassés du communisme, Hollande nous débarrasse du socialisme. »
Citation n ° 4 :
« Mettre à ce point l'emphase sur les entreprises et l'offre, ne plus évoquer la redistribution, parler pour la première fois d'abus et d'excès de la protection sociale, considérer que les services publics peuvent fonctionner avec moins d'argent, ce sont des pivotements idéologiques. »
Citation n° 5 :
« La politique, c'est le verbe. François Hollande est désormais prisonnier des mots qu'il a dits. Je ne sais pas du tout s'il arrivera à faire passer les mesures qu'il a annoncées, mais sur les mots, sur l'idéologie, il ne peut plus revenir en arrière »
Citation n° 6 :
« Manuel Valls a commis un crime de lèse-majesté sous la Ve République en disant qu'il peut y avoir des circonstances où il pourrait être candidat en 2017. Quel était pour Hollande le seul moyen de ne jamais nommer Valls Premier ministre? C'est de faire sa politique ! »
Citation n° 7 :
« On sait maintenant que l'équation extrême gauche-gauche ne peut plus être majoritaire. La rupture avec l'extrême gauche est intéressante. Nous avons deux partis de gouvernement qui sont bloqués sur leurs ailes, l'un à l'extrême gauche, l'autre à l'extrême droite. La France va ressembler à un pays démocratique normal, dont le sort se joue par une bataille au centre. »
Alors...
As-tu trouvé?
NON ?
Vraiment ?
Allez, ça mérite un petit effort...
Toujours pas ?
Allez, une dernière citation qui devrait te plaire :
« Je n'arrive pas à penser que ceux de 2012 croyaient au discours du Bourget. »
Tu sèches ?
Non non, ce n'est pas mélenchon, ni une personnalité du Front de gauche, ni même un représentant de la gôche du PS.
...
Je vais te mettre sur la piste : il s'agit d'un affairiste doublé d'un intellectuel de marché qui pond un bouquin chaque année pour vanter les mérites du capitalisme et son avatar néolibéral.
Alors ?
Bien...
La réponse est :
C'est un oligarque qui se réjouit que l'évolution du PS protège les intérêts de sa classe.
L'intégralité de cette interview est dans L'express : Alain Minc: "Hollande nous débarrasse du socialisme"
Alors, toujours prêt à soutenir et à glisser un bulletin de vote PS ?
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