Nashville // Saison 2. Episode 13. It’s All Wrong But It’s All Right.
Encore une fois, Juliette Barnes prouve à quel point elle est un personnage fort de cette série. Ce n’est pas une femme du genre à se rabaisser auprès de son label en faisant des excuses en
lesquelles elle ne croit pas. Je dois avouer que je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre de ce point de vue là mais c’était plutôt réussi. En tout cas, je n’ai rien à redire car le tout
fonctionne terriblement bien. Par ailleurs, je dois avouer que je ne m’attendais pas non plus à ce que l’on aille aussi vite avec Will. Pour ce qui est de ce dernier, la scène finale de l’épisode
laisse présager le début de la prise de conscience. Il ne faut pas continuer de faire du mal à des femmes qu’il n’aime pas. En tout cas, il n’a pas de sentiments comme il a pu en avoir pour son
petit ami caché par exemple. C’est terrible mais j’aimerais bien que son coming out (je ne vois pas comment cela ne se ferait pas) se fasse dans les meilleures conditions possibles donc pas dans
le prochain épisode dans dans deux ou trois épisodes histoire de préparer le terrain encore un peu mieux auparavant. Chris Carmack, qui était sympathique dans Newport
Beach a tout de même beaucoup changé.
Par ailleurs, Juliette se prépare donc à faire ses excuses… jusqu’à ce qu’au moment venu elle n’en fasse qu’à sa tête. Ce n’est pas une fille qui va se rabaisser et mentir au public. J’ai trouvé
ça courageux et cela prouve encore une fois à quel point c’est une femme forte. Sa chanson était brillante et même touchante. Car derrière ce côté fort, se cache aussi une femme un peu plus
fragile. Le truc c’est que Edgill vient maintenant de perdre Juliette (puisque son boss vient de la laisser tomber) et puis plus tôt cette année ils ont perdu Rayna qui avait voulu racheter tout
son catalogue pour faire ce qu’elle veut avec Highway 65, son propre label. Je ne serais pas surpris que Rayna signe Juliette, surtout que les deux, bien que différentes, ont trouvé un moyen de
se lier au fil des épisodes comme une mère avec sa fille. Juliette, qui n’a pas eu de présente maternelle pendant un bout de temps, avait plus ou moins remis ça sur le dos de Rayna l’an dernier
et encore aujourd’hui. C’est touchant et je ne peux pas rêver mieux de la part d’une telle série. Surtout que celle-ci fonctionne encore une fois très bien. Le message, très court, de Rayna à
Juliette à la fin était même adorable.
Quant à Gunnar, je dois avouer que j’ai du mal à me sentir concerné par ce qu’il nous raconte. Ses meilleurs passages dans l’épisode sont ceux qu’il échange avec Will au sujet du fait qu’il ne
doit pas continuer comme ça car il n’aime pas cette fille comme il aime les garçons. Sans parler d’Avery qui retombe dans les bras de Juliette (tout cela me fait plaisir car Juliette le mérite
amplement, même si cela veut dire encore un peu plus de misère façon Taylor Swift pour la pauvre Scarlett O’Connor). Je n’oublie pas Deacon qui est sur le point de faire un album
sur lequel apparaitra un duo avec… Juliette. Comment ne pas être tout de suite séduit par l’idée. Bref, Nashville fait évoluer le monde de la musique en nous raconter des choses
assez passionnantes dans leur ensemble. Rien à redire en tout cas étant donné que Nashville fonctionne toujours aussi bien. Maintenant la grande question est de savoir comment
ils comptent faire pour ce qui est du reste…
Note : 7.5/10. En bref, on évolue toujours dans le bon sens, dommage que Teddy soit encore là…