Bien sûr, vous n’êtes pas sans savoir que Port-Louis est la capitale de Maurice. Pourquoi Port-Louis ? Parce que c’est un port et que le premier français à prendre possession de Maurice le fit au nom de Louis XV.
Oui, la ville de Flic en Flac est complètement au sud de Port-Louis mais … elle est desservie par la gare Nord.
Celle-ci est un endroit grouillant avec un inextricable méli mélo de bus qui génère d’inévitables bouchons à l’entrée et à la sortie.
Ce sont des halles séparées par des allées, fermées et couvertes d’un toit vert pentu typiquement mauricien qui sont situées de part et d’autre d’une rue envahie de vendeurs à la sauvette proposant toutes sortes de fringues mais néanmoins ouverte à la circulation ce qui rend délicat le faufilage des piétons.
A gauche de la rue, le bazar suivi de la halle aux fruits-légumes-épices, à droite les halles à volaille, poisson et viande.
Mais le clou du spectacle reste la halle aux fruits-légumes et épices, avec ses couleurs, ses odeurs, ses bruits, sa foule, son ambiance, le must étant constitué des nombreux stands de plantes médicinales et épices.
Un coin de la halle est aménagé en lieu de restauration climatisé ou de nombreux stands proposent beignets, sandwichs, plats indiens, gâteaux ou boissons : j’y ai d’ailleurs dégusté un délicieux lait caillé à la vanille.
La marchandise est posée sur de grands comptoirs en inox non réfrigérés, les halles ne sont pas climatisées et des mouches volettent de ci et de là sans oublier quelques chats qui semblent vivre là.
Néanmoins, les halles sont isolées de la rue par des doubles portes séparées par un sas isolant et il y fait relativement frais : en fait j’ai vu nettement pire sur les marchés en plein air d’Afrique. Toutefois, estomacs sensibles s’abstenir !
L’architecture est assez originale, mêlant modernité totale et tradition, avec des tourelles, des pierres apparentes, des galeries commerciales, de vastes allées, de nombreux endroits aménagés pour se reposer.
On y trouve aussi le Blue Penny Museum, musée consacré au patrimoine mauricien et devant son nom au timbre-poste two pence bleu qu’il abrite et qui se trouve être le plus célèbre et le plus rare du monde. Mais l’heure a tourné, la chaleur devient étouffante alors nous différons la visite du musée et choisissons de déjeuner dans un des restos du port avant de reprendre le chemin du retour.
A la semaine prochaine.