L’Équarrisseur est d’abord une novella (160 pages) noir charbon, avec des macchabs (3), le tueur en série au terrible modus operandi, l’incontournable flic du 36 (Francis Duval) guéri des cartes et de l’alcool par amour (Minh, une Viet elle-même rangée du trottoir), par amitié (Baston, son borgne de chat, Brescia, un privé). Ajoutez une galerie de personnages pas piqués des vers.
Mais L’Équarrisseur est aussi une devise :
« Voilà mon opus, trace ta route, tu verras alors où et comment engager tes propres pas, demain nous serons toute une cohorte, oui. »
Manon Torielli (Frangines), Alain Seyfried (Bistouri), Laurence Biberfeld (Glandeur) et Claire Rivieccio (Résiliences) seront les premiers à me suivre, tant il est vrai que cette folle aventure est en même temps une histoire de complicités.
Bien entendu, il fallait des règles du jeu :
1. respecter le genre novella
2. récupérer la typologie et la caractérologie d’un ou de plusieurs personnages de L’Équarrisseur (ou des œuvres suivantes)
3. concevoir des fictions autonomes, sans problème de compréhension pour le lecteur en dépit des clins d’œil
4. de préférence, laisser une fin ouverte.
Ma rencontre avec Jeanne Desaubry et Max Obione – auteurs, transfuges de la coopérative d’édition Krakoen, créateurs de Ska éditeur numérique – cette rencontre transformera ma devise en collection : Noir de SuiTe, dont ils m’ont confié la direction.
Paru chez Ska (tous formats + Pdf), L’Équarrisseur existe également en livre papier (Éditions du Horsain). Idem pour les œuvres suivantes, au rythme d’une tous les 2 mois.
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