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Le pouvoir des fleurs par Dolce & Gabbana pour le défilé Alta Moda à Milan

Publié le 30 janvier 2014 par Joël Bruffin @joeltwitt38

Le pouvoir des fleurs, lors du défilé Alta Moda, Dolce & Gabbana à Milan, vendredi 24 janvier,a livré une somptueuse réinterprétation de motifs floraux puisés dans cinq siècles d’histoire picturale. C'est un très grand hommage aux Artistes peintres et aux fleurs en général, c'est le pouvoir des fleurs .

Fleurs Alta Moda  de Dolce & Gabbana

 Photo Kessler Studio/Pier Nicola Bruno / courtesy of Dolce&Gabbana

Sur le thème du pouvoir évocateur des fleurs et de leur langage amoureux chaque passage fait référence à un tableau, par exemple Le Tournesol de Gustav Klimt,ou les Fleurs dans un flacon du peintre bolonais du XVIIe siècle Guido Cagnacci, ou encore de délicats glaïeuls en tissu dans ­l’esprit des chefs-d’œuvre d’Auguste Renoir. «Les fleurs suscitent des sen­timents puissants. Elles font ­rêver, ­comme la couture», explique Gabbana. Et Dolce d’ajouter: «Il faut bien garder en tête que Manet, Cézanne ou Van Gogh peignaient des fleurs précises et non des paysages champêtres, ils réalisaient leurs œuvres comme une femme compose un bouquet pour embellir sa maison. ­Chacune d’elle a une signification. Quand un homme envoie un bouquet, ce n’est pas anodin : cela peut exprimer l’amour, la passion, et même la haine !»

Fleurs Alta Moda  de Dolce & Gabbana_02

Photo gracieusement offerte par le service de presse

Amarante pour l’immortalité, Glycine pour l’amitié, la collection déploie plus de quarante espèces avec une maîtrise éblouissante. Pour reproduire tous ces chefs-d’œuvre, de nombreux musées ont été sollicités, dont celui d’Orsay pour les tableaux impressionnistes de ­Gauguin, Cézanne et Renoir, et la Pinacothèque de ­Munich pour Van Gogh. Présentée au siège milanais de la maison de couture, cette ­collection compte soixante-huit modèles – autant de ­pièces uniques. « Chaque robe est peinte à la main. Ce sont vraiment des tissus impressionnistes », ­souligne Domenico Dolce.

Sources : madame lefigaro du 27/01/2014  où vous retrouverez l'article de Godfrey Deeny dans son intégralité .


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