Tiré du best-seller éponyme de Markus Zusak, La voleuse de livres raconte l’histoire de Liesel, une jeune fille pleine de vie qui, envoyée chez une famille d’accueil en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, va transformer la vie de tous ceux qui l’entourent.
La puissance des mots et le pouvoir de son imagination permettent à Liesel d’échapper au chaos qui l’entoure et qui frappe ceux qu’elle aime. Elle est l’âme et le cœur de cette histoire, dont les thèmes et les personnages trouvent un écho en chacun de nous. L’histoire de Liesel est un hymne à ce que le meilleur de l’âme humaine peut opposer au pire de la barbarie.
L’histoire et les personnages de La voleuse de livres sont nés de l’imagination de l’auteur Markus Zusak, dont le roman a été publié en Australie, son pays natal, en 2005, puis à l’international un an plus tard. Le livre s’est vendu à 8 millions d’exemplaires dans le monde, s’est maintenu sur la liste des best-sellers du New York Times durant près de 7 ans et a été traduit dans plus de 30 langues. Il a remporté plus d’une douzaine de prix littéraires, s’est placé en tête des ventes sur Amazon.com, et est apparu sur de nombreuses listes référençant les meilleurs livres de l’année.
La jeune Liesel (Sophie Nélisse) part vivre chez ses parents adoptifs, le bienveillant Hans Hubermann (Geoffrey Rush) et sa femme, l’irritable Rosa (Emily Watson). Encore sous le choc du décès tragique de son frère cadet, survenu quelques jours auparavant, et intimidée par ces « nouveaux parents » qu’elle vient de rencontrer, Liesel a du mal à trouver sa place, tant dans son nouveau foyer qu’à l’école, où ses camarades la traitent de « dummkopf » (idiote) parce qu’elle ne sait pas lire.
Déterminée, la jeune fille est prête à tout pour combler cette lacune. Elle va trouver de l’aide auprès de Hans, qui la soutient jour et nuit tandis qu’elle déchiffre péniblement son premier livre, le « Manuel du Fossoyeur », qu’elle a subtilisé lors des funérailles de son frère – un vol impulsif qui aura de profondes conséquences sur la jeune héroïne.
La passion de Liesel pour la lecture et son amour croissant pour sa famille adoptive s’intensifient lorsqu’elle se lie d’amitié avec le nouvel hôte des Hubermann : Max (Ben Schnetzer), un réfugié juif qui partage sa passion des livres et l’encourage à développer son sens de l’observation, alors même que lui passe ses journées cloîtré dans une cave sombre et humide pour échapper aux Nazis. Son amitié naissante avec Rudy (Nico Liersch), un voisin qui la taquine sur sa manie de dérober des livres et tombe amoureux d’elle, joue un rôle tout aussi important dans la vie de Liesel.
Si elles lui permettent d’échapper à la réalité, ces relations et sa passion exponentielle pour les livres vont aussi façonner le destin de Liesel, car la jeune fille découvre non seulement le pouvoir des mots, mais également le pouvoir qui existe au-delà des mots.
Pour écrire La voleuse de livres, Markus Zusak s’est inspiré des histoires que ses parents lui racontaient lorsqu’il était enfant. Il déclare :
C’était comme si l’Europe s’invitait dans notre cuisine lorsque ma mère et mon père me racontaient leur enfance en Allemagne et en Autriche, les bombardements sur Munich et les prisonniers que les Nazis faisaient défiler dans les rues. Je n’en avais pas conscience à l’époque, mais ce sont ces histoires qui m’ont donné envie de devenir écrivain.
C’était une époque d’extrême danger et d’horreur, mais ce sont les actes de bonté accomplis durant cette sombre période qui m’ont inspiré. Et le sujet de La voleuse de livres, c’est précisément notre capacité à trouver la beauté jusque dans les pires situations.
L’un des thèmes central du livre est lié au fait qu’Hitler tyrannise les gens à travers ses discours, alors que Liesel se réapproprie les mots et les utilise pour écrire sa propre histoire.
Le film sort le 5 février 2014 en France