Justified // Saison 5. Episode 4. Over the Mountain.
Je dois avouer que la présence bien trop importante de Michael Rappaport dans cet épisode m’a légèrement dégoûté. Je n’aime pas du tout cet acteur et cela se confirme encore une
fois avec ce tout nouvel épisode. Justified est une série vraiment intelligente tout de même. bien qu’il y ait donc de très mauvaises choses, la série nous prouve encore une fois
à quel point elle sait très bien ce qu’elle veut faire cette année. Si Michael Rappaport est le point noir, tout le reste n’est que pur plaisir. Et cela me rassure. Notamment car
du point de vue de Boyd, encore une fois, la série s’amuse et le personnage, au travers de son face à face avec Raylan par exemple continue d’être assez jouissif. Surtout que globalement, on sent
que la série tente de se renouveler et de nous offrir d’autres choses que ce que l’on a déjà pu voir dans les saisons précédentes. C’est certainement ce qu’il y a de plus rassurant finalement.
Cet épisode est avant tout celui des Crowes et fait plus ou moins une référence directe au premier épisode de la saison, « Murder of Crowes ». Cet épisode ne cherche
pas forcément à aller trop loin pour le moment. C’est aussi le but de cette série que de nous plonger au fil du temps dans ce qu’elle peut faire.
La rythmique de la série m’a toujours plus ou moins fasciné, notamment car je ne m’attendais pas du tout à ce que Justified créé certaines histoires à ce moment ci de la saison
mais en plus de ça elle choisie d’aller lentement à d’autres temps. Ce que j’aime bien également dans cet épisode c’est la place de Wade et Dewey. On sent que les deux personnages ne savent plus
vraiment la place qu’ils doivent occuper dans la série et c’est ingénieux, notamment car cela permet de remettre en cause certaines histoires et certaines relations. Je ne m’attendais pas
nécessairement à ce que Dewey se prépare à tuer Wade par exemple mais je trouve ça assez drôle dans un sens et dramatique dans un autre. Dewey n’est pas le Crowe dont la famille pourrait rêver.
Disons qu’il lui manque cette niaque qui pourrait le rendre beaucoup plus intéressant que prévu. En tout cas, on ne peut pas rêver mieux malgré tout. Les personnages fonctionnent à merveille et
le tout est même assez jouissif dans son ensemble. Surtout la place de Daryl alors qu’il reconnait que Dewey n’est pas un Crowe parfait et qu’il lui manque un petit truc. Mais Daryl est quelqu’un
d’ingénieux, bien plus que Dewey, capable de manipuler sans problème son monde.
Note : 6.5/10. En bref, Boyd et les Crowe au centre des affaires.