L'hébergement proposé pour ce "homestay" est une jolie cabane en bois sur pilotis spécialement aménagée pour les voyageurs qui font le trek de deux jours dans la réserve de Phu Hin Bun. Sur la deuxième photo, on peut voir l'intérieur de la cabane où il n'y a aucune cloison. Confort rudimentaire, comme on l'aime bien avec l'indispensable moustiquaire. Les toilettes à la "turque" sont localisées dans le bâtiment arrière. À l'intérieur, un sceau d'eau avec une petite chaudière pour se laver à la main. C'est froid sur le coup, mais avec l'humidité ambiante on s'y habitue rapidement.
On remet un cadeau aux enfants à la demande de notre Allemand qui nous a laissé des crayons à distribuer. On ne sait pas si c'est une bonne chose, mais c'est pas des bonbons. Ils sont tous très fiers et nous disent merci. Un au revoir et des remerciements au chef du village et à sa famille et on reprend la route avec deux nouveaux personnages (on doit commencer à prendre les noms en note…). Aucun ne parle anglais, alors les discutions sont assez brèves.
Surprise! On rencontre encore une fois notre français de service, Mr Elias Ben Amar. Il est partout celui-là!
On va s'y baigner avant le repas du midi. Une soupe de nouille, tendons et boeuf est servie. C'est toujours bon les soupes au Laos, mais les tendons un peu moins…
En ouvrant les yeux sous l'eau, on ne peut que confirmer la clarté de cette eau magique qui serait d'une profondeur de 7 mètres . Il y aurait également au fond des passages et des grottes qui donnent accès au eaux de pluie provenant de la montagne. Ah oui, le lac est sacré et il faut selon la rumeur, demander l'autorisation de s'y baigner.
On va quitter à reculons, mais un ciel annonçant un déluge nous donne une petite poussée. Surtout notre français de service qui est venu est moto…Un tuk-tuk, nous reconduit à Thakhek sous une pluie diluvienne. On croise Elias en stop sur le bord de la route qui n'a pas été épargné.