La loi pour les recouvrements des impayés des pensions alimentaires existent. Elle existe mais elle n'est pas appliquée. Les juges condamnent mais il n'y a pas de suite, la police ne fait pas appliquer la loi. Le versement des pensions alimentaires n'est pas une priorité. La caisse d'allocation familiale doit avancer une "allocation de soutien familial", puis mettre en œuvre des moyens renforcés de recouvrement des impayés. Mais tout cela, c'est de la théorie. Et les faits sont souvent autres. Surtout si vous tombez sur une personne des allocations familiales à qui il faut tout justifier, et avec qui ce n'est jamais assez. Si, si, c'est vrai...
C'est ainsi, nous sommes dans une société où maintenant - et c'est tant mieux pour eux -, s'ils le désirent, les homosexuels peuvent s'unir légalement mais où les hommes en général mais pas uniquement, peuvent se reproduire et tirer aussi rapidement leur révérence, laissant là leurs enfants. Problème vieux comme le monde, auquel pour l'heure aucune solution n'a été trouvée... puisque liée à la nature humaine.
On se demande aussi quels peuvent être les moyens renforcés de recouvrement des impayés par les Allocations familiales face à un père qui organise son insolvabilité? Je serai curieuse que l'on m'explique. Quant en plus, on lit que ces dispositions ne concernent qu'un certain nombre de départements et ne sont pour l'instant applicables que sur 18 mois, on se demande quelles sont les priorités de nos gouvernants.
Parallèlement, au Canada, un organisme de charité a fait un tabac sur les réseaux sociaux en pastichant la Une de journaux à potins et d'émissions "people" avec de vraies mères pauvres et monoparentales. L'idée est d'opposer le curieux intérêt au minimum, du public pour les cancans de magazines à sensations à la vraie vie de ceux qui se battent au quotidien et qui eux le font dans l'indifférence générale.
Cette initiative vise à sensibiliser l’opinion publique et à amasser des fonds pour l'agence communautaire Woodgreen et son programme HomewardBound, qui aide des femmes monoparentales à retourner aux études, se trouver un logement ou se réinsérer sur le marché du travail.
Denise Rossetto, la directrice de création de l’agence de pub BDD, a expliqué que "Le but est de montrer au public ce que serait un monde où l’on porterait autant attention à ces femmes qu’aux célébrités".
On peut toujours rêver.
La semaine dernière, pour un court laps de temps avant qu'une autre information ne l'emporte, on...